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·3 avril 2024
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Admirable sur tous les plans jusqu’à la pause, le VAFC a longtemps résisté à l’OL, avant de couler (3-0) et de mettre un terme à sa folle épopée en Coupe de France au stade des demi-finales. Découvrez nos tops et flops de cette rencontre historique pour VA.
Il aura fallu un petit quart d’heure pour que la foudre lyonnaise s’estompe et que le VAFC entre définitivement dans son match. Au terme de premières minutes délicates et aux occasions multiples pour l’OL (5′, 7′, 11′, 14′), rien ne prédestinait pourtant VA à une telle résistance. Mais de plus en plus cohérent défensivement, coulissant de mieux en mieux, étant moins exposé dans la largeur au fil des minutes, livrant un pressing très bien coordonné et faisant preuve d’une certaine justesse technique en transition offensive, le club du Hainaut s’est donné le droit de rêver légitimement d’une finale.
L’illusion n’aura duré qu’une mi-temps, certes. Le temps d’inscrire un but finalement refusé pour une faute d’Anthony Knockaert (39′), de se créer d’autres situations (18′, 41′) et de faire sérieusement douter l’OL, mis à mal sur de longues séquences par la lanterne rouge affirmée de Ligue 2. Irréprochable tactiquement, dans l’engagement et au-dessus de ce qu’il avait habitué techniquement, VA était bel et bien à la hauteur du rendez-vous.
Le score est lourd et traduit d’une deuxième période où VA aura explosé en plein vol, mais Ahmed Kantari et ses ouailles referment le chapitre Coupe de France avec les honneurs. Capable de tenir tête à l’une des équipes les plus en forme de l’élite en 2024, le VAFC a aussi été plombé par un arbitrage critiqué et critiquable des deux côtés, mais qui aura majoritairement penché en faveur des Lyonnais sur les grands faits de jeu de la rencontre – un but refusé (39′) et un penalty généreux sifflé pour Lacazette (51′) , mais aussi un penalty peut-être oublié sur Nuamah (24′). En bref, un VA pas aidé a fait valoir fièrement ses armes et suscité le respect, malgré les aléas arbitraux.
L’espoir s’est éteint après un peu moins d’une heure. Moment choisi par l’OL pour passer la deuxième, faire le break et annihiler les dernières illusions valenciennoises. Le bourreau s’appelle Alexandre Lacazette, capitaine clinique sur penalty (1-0, 51′) et dans la surface (2-0, 57′), bien suppléé par son remplaçant Gift Orban (3-0, 75′) venu sceller le destin d’une deuxième période à sens unique. Les 28 places d’écart entre le 10e de Ligue 1 et le dernier de Ligue 2 ont été exposées au grand jour, et l’arbitrage n’explique pas à lui seul la déliquescence – loin d’être infamante, évidemment – du VAFC après la pause.
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D’abord, l’OL a été récompensé de ses nombreuses situations durant le premier acte (5′, 7′, 11′, 14′, 24′, 26′) où VA a parfois été sur un fil et n’aura pas eu la même réussite pendant le second. Après un premier but encaissé frustrant tant la décision arbitrale peut être discutable, les hommes d’Ahmed Kantari ont plongé psychologiquement, avant de couler à cause d’un break rapide (2-0). Moins inspiré dans ses sorties de balle, plus en difficulté sur certaines offensives lyonnaises et abattu par le déroulé de la rencontre, le VAFC a tout simplement touché ses limites face à une équipe plus forte, reboostée par les ajustements payants de Pierre Sage à la mi-temps. VA a montré qu’il avait les armes pour embêter cet OL. Elles n’ont toutefois pas résisté sur la durée.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport