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·26 novembre 2025

Olympiakos – Real Madrid : trois choses à savoir sur les Grecs

Image de l'article :Olympiakos – Real Madrid : trois choses à savoir sur les Grecs

C’est pour ce genre de soirée que la Ligue des champions écrit sa légende, et c’est dans ce type d’ambiance hostile que les grandes équipes se forgent un caractère. Ce mercredi, le stade Karaiskakis accueillera la cinquième journée de la phase de ligue avec, au programme, un test majeur pour les Merengues : Olympiakos - Real Madrid.

Le club grec, vainqueur historique de la Conference League sous la houlette de José Luis Mendilibar, tentera d’exploiter la mauvaise passe actuelle de la Casa Blanca (trois matchs sans victoire) pour signer un exploit retentissant. Car malgré l’écart de budget et de palmarès, la formation du Pirée possède des atouts spécifiques capables de déstabiliser une équipe madrilène en quête de certitudes.


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L’Olympiakos et Mendilibar, la vieille connaissance qui fait peur

Si le Real Madrid domine souvent ses adversaires par la tactique, il trouvera à qui parler sur le banc d’en face. L’Olympiakos est dirigé par José Luis Mendilibar, un nom qui résonne familièrement aux oreilles des Madridistas. L’ancien technicien d’Eibar et de Séville (avec qui il a remporté la Ligue Europa) est un vieux routier du football espagnol qui connaît la Liga sur le bout des doigts.

Son style est l’antithèse du football de possession stérile : il prône un jeu direct, vertical, basé sur un pressing haut et une intensité physique de tous les instants. C’est exactement le type de configuration qui a posé problème aux hommes de Xabi Alonso ces dernières semaines, notamment face au Rayo Vallecano. Mendilibar sait comment appuyer sur les faiblesses défensives actuelles du Real, privé de cadres comme Alaba et Rüdiger.

Le technicien basque a transformé l’Olympiakos en une machine de guerre solidaire. Il a su inculquer à son groupe une discipline de fer et une croyance inébranlable en ses chances, même face aux géants. Sa science du détail et sa capacité à motiver ses troupes pour les soirées européennes représentent le danger numéro un pour le staff madrilène.

Le Karaiskakis, un volcan en éruption

Anfield a son histoire, mais le stade Karaiskakis a sa fureur. L’enceinte du Pirée est réputée pour être l’une des plus chaudes et intimidantes du continent. Les supporters grecs ne se contentent pas de chanter ; ils créent une atmosphère oppressante, visuelle et sonore, qui peut faire perdre leurs moyens aux joueurs les moins expérimentés.

Pour des éléments comme le jeune Raúl Asencio ou même Arda Güler, ce déplacement sera un baptême du feu. La proximité des tribunes avec la pelouse et l’hostilité ambiante agissent comme un douzième homme particulièrement efficace pour les locaux. L’Olympiakos se nourrit de cette énergie pour compenser ses lacunes techniques par une agressivité décuplée dans les duels.

Le Real Madrid devra faire preuve d’un sang-froid absolu. La moindre étincelle, la moindre contestation arbitrale ou le moindre signe de faiblesse sera amplifié par les 33 000 spectateurs en transe. C’est un piège mental autant que sportif qui attend les Merengues, obligés de rester hermétiques à la pression extérieure pour imposer leur jeu.

Ayoub El Kaabi, le buteur qui ne pardonne pas

Si la menace est collective, elle porte aussi un nom en attaque : Ayoub El Kaabi. L’attaquant marocain est l’arme fatale de l’Olympiakos. Héros de la campagne victorieuse en Conference League (dont il a fini meilleur buteur), il est un finisseur redoutable qui n’a besoin que de très peu d’espaces pour armer sa frappe.

Son profil de renard des surfaces, capable de jouer dans le dos des défenseurs ou de rôder pour exploiter la moindre erreur de relance, est le cauchemar des défenses qui manquent de concentration. Avec une arrière-garde madrilène qui vient d’encaisser deux buts face à Elche et qui se cherche encore des automatismes, El Kaabi représente un danger permanent.

Il n’est pas seul : il est soutenu par des joueurs d’expérience comme Gelson Martins ou Daniel Podence, capables de coups d’éclat. Mais c’est bien l’efficacité clinique du Marocain qui sera la clé de voûte du plan offensif grec. Le Real Madrid est prévenu : au Pirée, la moindre erreur de marquage pourrait se payer cash face à un buteur en pleine confiance.

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