OM : c’est non pour 8 M€, Longoria sans pitié pour un indésirable | OneFootball

Même si l'OM doit dégraisser dans ces dernières semaines de Mercato, Pablo Longoria n’a visiblement aucune intention de faire de cadeaux.

En plein mercato estival, le président marseillais a rejeté une offre de 8 millions d’euros (5 M€ immédiats + 3 M€ différés) émanant du Panathinaïkos pour le milieu international marocain Azzedine Ounahi, selon la Provence. Une réponse claire, nette et sans appel qui confirme que l’OM attend bien plus pour se séparer de celui qui n’entre plus dans les plans du club.

Recruté après un Mondial 2022 remarqué, Ounahi n’a jamais vraiment trouvé sa place sur la Canebière. Prêté au Panathinaïkos la saison passée, il y a pourtant brillé au point d’être élu meilleur joueur de l’année par les supporters du club grec. Malgré cette belle parenthèse, les Athéniens n’ont pas pu lever l’option d’achat de 11,5 M€, trop élevée pour leurs finances. Leur nouvelle tentative, revue à la baisse, n’a pas convaincu Longoria, qui continue de valoriser le joueur à un prix bien supérieur.

Longoria ne retrouve les 12 millions du Spartak

Marseille avait pourtant frôlé la vente idéale. Une offre de 12 M€ du Spartak Moscou avait parfaitement répondu aux attentes du board olympien. Seul hic : Ounahi a décliné cette option, refusant d’évoluer en Russie. Gérone s’est également manifesté, mais là encore, l’offre – environ 3 M€ pour 50% des droits – était jugée insuffisante.

En attendant un point de chute, Ounahi s’entraîne avec la réserve dirigée par Romain Ferrier. Un signal fort envoyé par l’état-major marseillais, qui pousse clairement vers la sortie un joueur sous contrat jusqu’en 2027. Pas question de brader l’ancien angevin, même si cela implique de l’écarter du groupe pro.

Pour Longoria, l’objectif est clair : récupérer un maximum sur un joueur encore bankable malgré une trajectoire en dents de scie. Et ce n’est pas une offre en plusieurs versements, assortie d’un pourcentage sur une éventuelle revente, qui changera la donne. À Marseille, les indésirables ne partent pas à prix cassé. Le message est passé.

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