OM : déplacement dangereux en Belgique à cause d’Ultras lyonnais ? | OneFootball

L'OM se déplace demain soir sur la pelouse de l'Union Saint-Gilloise. Et la venue des supporters marseillais n'est pas sans susciter quelques inquiétudes...

À la veille du déplacement de l’OM en Belgique pour y affronter l’Union Saint-Gilloise en Ligue des champions, l’atmosphère autour du match se tend petit à petit. Non pas en raison d’une rivalité entre supporters marseillais et unionistes – au contraire réputés proches et pacifiques – mais à cause de risques liés à des groupes extérieurs, dont les ultras lyonnais, alliés à ceux d’Anderlecht.

Comme l'explique la Provence, autour du stade Joseph-Marien, au cœur du quartier de Forest, les habitués ne comprennent pas la sévérité du dispositif. Les ultras de l’Union – pacifistes, antifascistes, proche du Celtic et du St. Pauli – entretiennent même une certaine sympathie envers les Marseillais, dont ils reprennent parfois les chants. Rien n’aurait donc laissé présager un déplacement sous tension.

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Le problème vient d’ailleurs : les autorités bruxelloises craignent l’implication d’ultras d’Anderlecht, peu enclins à voir leur stade loué à un club rival en plein essor. Politiquement comme culturellement opposés aux Saint-Gillois, leurs groupes radicaux pourraient chercher l’affrontement avec les supporters olympiens. Pire : plusieurs signaux laissent redouter l’arrivée de supporters lyonnais, proches des Mauves, susceptibles de s’allier à eux pour provoquer des incidents avec les Marseillais.

Face à ce cocktail explosif, les bourgmestres de Saint-Gilles et d’Anderlecht ont classé la rencontre « à haut risque » et imposé des mesures inédites : interdiction totale de présence en ville pour tout supporter marseillais identifiable, arrestations préventives possibles, et déplacement strictement encadré. Les fans de l’OM – environ un millier – devront ainsi rejoindre la Belgique via un point de rassemblement à la frontière, avant d’être escortés jusqu’au Lotto Park.

Alors que les précédentes venues de Newcastle ou de l’Inter s’étaient déroulées sans heurts, c’est bien la crainte d’un scénario mêlant ultras d’Anderlecht et Lyon qui transforme ce déplacement pourtant anodin en véritable casse-tête sécuritaire.

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