OM – L’arbitrage défavorable à l’OM ? Des chiffres que n’apprécieront pas les marseillais | OneFootball

L’OM a adopté une approche radicalement différente concernant ses relations avec le corps arbitral cette saison par rapport à l’exercice précédent. La saison dernière, le club phocéen s’était illustré par de multiples prises de position publiques virulentes contre les décisions arbitrales. L’épisode le plus marquant reste la sortie du président Pablo Longoria lors de la rencontre face à Auxerre, où ses déclarations dénonçant une corruption supposée lui ont valu une suspension disciplinaire importante. Cette année, les dirigeants marseillais ont manifestement choisi la retenue, même si Mehdi Benatia intervient occasionnellement pour clarifier certaines situations litigieuses.

Malgré ce silence relatif des instances dirigeantes marseillaises, les statistiques démontrent que le club continuerait d’être défavorisé par les décisions arbitrales. Cette situation suggère que le changement d’attitude du club ne reflète pas nécessairement une amélioration des conditions d’arbitrage dont bénéficie l’équipe, mais plutôt une stratégie délibérée visant à éviter les sanctions et les polémiques qui avaient marqué la saison précédente.

Une analyse quantitative des préjudices subis

Le compte spécialisé @ArbitreVAR a publié une analyse détaillée évaluant l’impact des décisions arbitrales sur le classement du championnat. Cette étude, réalisée après quinze journées de compétition, révèle que l’Olympique de Marseille aurait dû comptabiliser 1,71 point supplémentaire si l’ensemble des décisions arbitrales avaient été prises de manière optimale. Cette méthodologie permet de quantifier objectivement les erreurs d’arbitrage et leurs conséquences directes sur les résultats sportifs.

Selon cette analyse, l’OM figure parmi les trois formations les plus pénalisées du championnat de France, se classant derrière l’Olympique Lyonnais et le FC Nantes. Ces données statistiques pourraient légitimement justifier un nouveau mécontentement du club marseillais, même si celui-ci semble pour l’instant maintenir sa ligne de conduite privilégiant la discrétion. Cette situation pose la question de l’équilibre entre la nécessité de défendre les intérêts sportifs du club et la volonté d’éviter les sanctions disciplinaires résultant de prises de position trop véhémentes.

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