OM : le coût monstrueux de la mise au vert imposée par De Zerbi | OneFootball

Roberto De Zerbi a réclamé et obtenu une mise au vert de plusieurs semaines avec les joueurs et le staff de l'OM. Une décision acceptée par la direction mais qui va coûter particulièrement cher au club phocéen...

Rien n’est jamais vraiment conventionnel à l’OM depuis l’arrivée de Roberto De Zerbi. Le technicien italien, connu pour ses méthodes originales, a décidé de faire vivre à ses joueurs une expérience typiquement transalpine : un ritiro. Cette tradition italienne de mise au vert prolongée, souvent utilisée pour souder un groupe avant une échéance majeure, a trouvé écho dans la préparation du match crucial face à Brest, ce dimanche.

Un déplacement à plus de cinquante !

La victoire éclatante contre Montpellier (5-1) samedi dernier a offert deux jours de repos à l’effectif marseillais. Mais mardi, à la surprise générale, les joueurs ont été conviés à un entraînement matinal à la Commanderie… avant de décoller dans l’après-midi pour Rome. Comme l'explique l'Equipe du jour, ce n’est pas un stage de crise comme celui de Mallemort en novembre, organisé après la débâcle face à Auxerre (1-3), mais bien un séjour pour renforcer l’unité du groupe dans une ambiance bien plus apaisée.

Loin d’un cadre punitif, ce séjour dans le nord de Rome vise à créer une bulle autour de l’équipe. Aucun réveil militaire ni emploi du temps surchargé : seulement une semaine d’entraînement « classique », délocalisée dans un cadre plus serein, avec tout l’encadrement, y compris les blessés comme Leonardo Balerdi, dont le retour est espéré dimanche. La direction du club prend ce voyage très au sérieux : le directeur du football Mehdi Benatia accompagne l’équipe, tandis que Pablo Longoria, le président, viendra leur rendre visite durant la semaine.

Un million d'euros minimum ?

Ce choix, bien qu'inhabituel en France, s’inscrit dans une logique claire : tout mettre en œuvre pour accrocher la qualification en Ligue des champions, capitale pour l’avenir sportif et économique du club. Le ritiro s’étend potentiellement jusqu’au 4 mai, date du déplacement à Lille, et pourrait être prolongé en fonction des résultats.

Mais cette opération, derrière son vernis tactico-psychologique, a un prix : un déplacement pour une cinquantaine de personnes, une logistique hôtelière et des infrastructures sportives à louer pendant plusieurs semaines… La facture pourrait grimper jusqu’à... un million d’euros si le ritiro se poursuit jusqu’à la fin de la saison. Un coût conséquent, voire « monstrueux » pour un club qui garde un œil sur ses finances, mais que De Zerbi et les dirigeants jugent justifié : l’eldorado financier de la Ligue des champions est à ce prix.

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