OM : Longoria en froid avec un autre boss de L1 qu'Al-Khelaïfi, les raisons dévoilées ! | OneFootball

Waldemar Kita a violemment attaqué Pablo Longoria lors d’un conseil de la LFP, dénonçant ses propos sur la France et l’arbitrage. Les tensions entre Nantes et l’OM se sont accentuées autour de transferts (Abline, Merlin, Rongier) et de différends financiers persistants.

Lundi dernier, lors du conseil d'administration de la LFP, un vif accrochage a opposé Waldemar Kita, propriétaire du FC Nantes, à Pablo Longoria, président de l’OM comme le rappelle L'Equipe. Devant un parterre de dirigeants stupéfaits, Kita a directement attaqué Longoria, l'accusant d’avoir porté atteinte à l’image de la France et de ses institutions après son coup d’éclat à Auxerre, le 22 février dernier. « Je suis un immigré comme toi (...), on n’insulte pas la Ligue comme ça », a lancé Kita, ajoutant qu’il devrait démissionner de son poste de vice-président de la LFP. Et d’ajouter, menaçant : « Ne m’oblige pas à aborder d’autres sujets… »

Cette hostilité n’est pas nouvelle. Dès l'épisode d’Auxerre, Kita avait vivement critiqué les propos de Longoria sur l’arbitrage, estimant qu’ils jetaient un doute généralisé sur les officiels, ce qui aurait pu peser sur les décisions à venir. Une inquiétude qu’il avait exprimée dans la presse, notamment à l’approche du déplacement de Nantes à Marseille.

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Un conflit qui date de l'époque du transfert de Rongier

Ce match du 2 mars, remporté 2-0 par l’OM, s’est joué dans une ambiance glaciale entre les dirigeants. Ni saluts ni regards, et des gestes d’hostilité marqués : Longoria enjambant son siège, Benatia frôlant les Kita sans un mot, presque en les bousculant. Le conflit s’est envenimé autour du cas Matthis Abline. En mai, l’OM tente d’attirer l’attaquant de 22 ans en contournant les dirigeants nantais, vantant le projet marseillais auprès du joueur tout en critiquant ouvertement les Kita.

L’OM propose 15 M€, sans discussion. En retour, Franck Kita, fils de Waldemar et DG du FCN, refuse d’entrer en négociation, ne fixant ni prix ni contre-proposition. D’autres différends financiers aggravent encore les tensions. L’OM doit encore verser 1,3 million d’euros à Nantes pour Quentin Merlin, recruté en janvier 2024, une somme représentant des bonus échelonnés jusqu’en 2028.

Les cas Merlin et Abline n'ont rien arrangé

De plus, Nantes a saisi la commission juridique de la LFP concernant un intéressement de 1,5 million d’euros sur Valentin Rongier, transféré à l’OM en 2019. Ce bonus était conditionné à un transfert du joueur vers un autre club français, clause que Nantes estime désormais activable. Une chose est sûre, les relations avec Nantes sont toutes aussi glaciales que celles avec le PSG.

Face à ces tensions croissantes, l’OM, contacté, a tenu à temporiser : « En tant que club, nous souhaitons entretenir des relations cordiales avec tout le monde, même lorsqu’il existe des divergences. » Mais les tensions personnelles, commerciales et politiques entre Marseille et Nantes semblent désormais bien installées.

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