OM – Monaco : « Des collègues », la réponse grande classe de Pocognoli sur l'arbitrage | OneFootball

Le coach de Monaco Sébastien Pocognoli a réagi avec beaucoup d'élégance face aux polémiques arbitrales qui accompagnent la défaite face à l'OM.

Monaco avait des raisons d’être frustré en quittant le Vélodrome hier soir. Battue 1-0 par l’OM au terme d’un match engagé et marqué par une décision arbitrale très contestée, l’ASM pouvait légitimement nourrir des regrets. Mais au lieu d’alimenter la polémique, Sébastien Pocognoli a livré une réponse d’une rare élégance, préférant souligner le contenu et l’état d’esprit de son équipe.

« On est déçus, très déçus », a d’abord reconnu le technicien monégasque, avant d’insister sur l’essentiel. « Aujourd’hui, je suis déçu car je pense que mes joueurs méritaient beaucoup mieux. » Dans un contexte tendu, avec ce but refusé à Lamine Camara pour un hors-jeu de Balogun qui fait déjà couler beaucoup d’encre, Pocognoli aurait pu s’engouffrer dans la critique facile. Il a choisi l’exact inverse.

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« À part perdre de l’énergie et critiquer (...), cela ne va servir à rien. »

Interrogé sur l’arbitrage, le coach de l’ASM a en effet calmé le jeu avec lucidité et respect. « Je n’ai pas revu les situations, donc je ne vais pas en discuter », a-t-il d’abord posé, avant de rappeler sa ligne directrice. « Moi, je n’ai pas le temps de me focaliser sur ça. J’ai une équipe à faire progresser. » Une manière claire de recentrer le débat sur le terrain et le travail quotidien.

Surtout, Pocognoli a livré une phrase qui résume son état d’esprit. « À part perdre de l’énergie et critiquer des collègues, parce que les arbitres restent des collègues, cela ne va servir à rien. » Dans un football souvent prompt à pointer du doigt l’homme en noir, cette déclaration tranche par sa hauteur de vue.

Sans nier que certaines décisions ont pesé – « Cela fait partie du package qui nous a un petit peu tirés vers le bas » –, le Belge a préféré mettre en avant ce que Monaco pouvait contrôler. « Notre approche, notre plan de jeu ? Oui, et on l’a très bien fait. » Une réaction grande classe, à l’image d’un entraîneur plus soucieux de construire que de se chercher des excuses, même dans l’amertume d’une défaite au Vélodrome.

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