OM : Staline, oreilles assassinées... de la prison pour Barton après ses débordements | OneFootball

La justice anglaise a condamné Joey Barton, l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille, pour des propos tenus sur les réseaux sociaux.

Joey Barton, l'ancien milieu de terrain anglais passé par l'Olympique de Marseille lors de la saison 2012-2013, n'a jamais été un footballeur comme les autres. Connu pour son franc-parler, ses coups de sang et son côté rebelle au Vélodrome, l'homme de 43 ans a troqué les tacles rugueux du terrain pour la violence verbale débridée des réseaux sociaux.

Une dérive qui a atteint son paroxysme ces derniers mois et qui vient de connaître un épilogue judiciaire cinglant au Royaume-Uni. L'homme aux 2,5 millions d'abonnés sur X (anciennement Twitter) a été traîné devant les tribunaux pour une série de publications jugées "gravement offensantes" par la justice anglaise.

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De la prison avec sursis

C'est sur cette plateforme que Barton a déversé un flot d'insultes ciblant spécifiquement trois figures médiatiques : le présentateur britannique Jeremy Vine, ainsi que les commentatrices Lucy Ward et l'ancienne internationale anglaise Eni Aluko. Des attaques d'une grande violence qui ont mêlant allusions à des meurtriers et références aux pires dictateurs de l'histoire.

L'ancien joueur de Manchester City a notamment osé l'analogie entre Ward et Aluko et "Fred et Rose West du commentaire footballistique", citant deux des tueurs en série les plus célèbres de Grande-Bretagne. Eni Aluko a, quant à elle, été placée dans "la catégorie des Joseph Staline et Pol Pot", le joueur l'accusant sans retenue d'avoir "assassiné les oreilles de centaines de milliers, voire de millions de fans de football".

Il a même été condamné pour une autre publication dans laquelle il insinuait que son recrutement n'était motivé que par la diversité ethnique. Enfin, Jeremy Vine n'a pas été épargné, étant rabaissé par une comparaison au prédateur sexuel américain Jeffrey Epstein. Face à la répétition et à l'obscénité de ces messages, la justice britannique s'est saisie du dossier. Après un procès, la sentence est tombée ce lundi, prononcée par un tribunal de Liverpool, Joey Barton a été condamné à six mois de prison avec sursis. De quoi le calmer un petit peu, on l'espère.

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