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·3 novembre 2025
« On a travaillé sur ça, mais on s’incline », Lorient aussi a subi la loi des corners lensois

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·3 novembre 2025

Qui aurait pu prédire que le Racing Club de Lens deviendrait maître dans l’art de jouer les corners ? Après des saisons pas si anciennes où ces phases arrêtées n’apportaient presque aucun danger, Lens en a fait une arme redoutable cette saison. Sur les 17 buts inscrits cette saison, 8 l’ont été suite à un corner. Personne ne fait mieux dans les meilleurs championnats européens.
Ces derniers jours, le nom de Pierre Capitaine est souvent revenu dans les articles de presse. Ce monsieur est tout simplement le responsable des coups de pied arrêtés à Lens. Fin octobre, l’entraîneur Pierre Sage avait évoqué le rôle clé de son jeune adjoint : « Je crois qu’il regarde les adversaires quasiment sur une ou deux saisons, de temps en temps, pour comprendre, voire même individuellement sur certains joueurs, leurs comportements. C’est vraiment un travail de fourmi que je serais incapable de mener. […] De par sa manière de présenter les choses, par le professionnalisme qui en transpire et par sa posture, qui est d’être assez sûr de ce qu’il présente, il prend des orientations très fortes sur ce qu’il propose aux joueurs. Ça leur permet, dans un premier temps, de voir que les décisions sont vraiment réfléchies et, lorsqu’ils les appliquent, qu’elles sont efficaces. »

Dimanche encore, face à Lorient, c’est sur un nouveau corner que le Racing s’est illustré. Avec Bulatovic à la baguette, décisif pour sa première en match officiel à Bollaert, Florian Sotoca était présent au premier poteau pour tenter de dévier, mais c’est finalement le défenseur Samson Baidoo qui est venu couper de la tête pour le 3-0 (89e).
Et les adversaires du Racing le reconnaissent : il est bien difficile de défendre sur ces phases-là. « Il y a énormément d’engagement, constate Olivier Pantaloni, entraîneur de Lorient. Il faut se montrer à la hauteur dans ce domaine-là. Après, il y a la qualité du frappeur. À partir de là, il faut avoir du répondant. On a travaillé sur ça, on a mis des joueurs en éveil, mais on s’incline. On sent qu’il y a du travail derrière. Il faut aussi avoir la qualité du frappeur, des joueurs avec de la qualité dans le domaine aérien et l’engagement nécessaire. »
Propos recueillis par Christophe Schaad au Stade Bollaert-Delelis.
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