« On a vu qu’on jouait un peu mieux à la fin quand on est repassés à quatre », Zézé sur la défense | OneFootball

Face au PSG, dans une Beaujoire chauffée à blanc, Nathan Zézé a livré une prestation solide. Encore jeune, tout juste revenu de blessure contre Rennes, le défenseur central du FC Nantes a tenu la baraque face aux stars parisiennes. Après la rencontre, le Nantais s’est exprimé dans l’émission « Extra-Time » : « On a réussi à arracher ce point à Paris. C’est pas donné à tout le monde. On l’a déjà fait deux fois, donc c’est bien. On est contents, on a su bien revenir et continuer à bien défendre. »

Une défense à trois parfaitement en place

Pilier central d’un dispositif défensif en 5-3-2, Zézé a formé un trio complémentaire avec Pallois et Castelletto, qui a su faire déjouer les Parisiens. « Le coach nous avait demandé d’être disciplinés. C’est ce qu’on a réussi à faire. La défense à trois a bien fonctionné. Paris n’a trouvé la faille qu’une fois, malgré leur jeu très vertical. »

Zézé a enchaîné avec brio son deuxième match après une longue absence. « Je me suis préparé pour revenir encore plus fort. Aujourd’hui, je me sens même mieux qu’avant ma blessure. » Un retour qui impressionne, notamment par sa maturité dans l’analyse et sa rigueur dans l’exécution.

« La discipline, ça passe par bien coulisser, bien cadrer, ne pas ouvrir d’espace, rester compact. On savait qu’avec les milieux parisiens qui plongent beaucoup, il fallait être irréprochables dans le positionnement. »

Nathan a aussi insisté sur le rôle de soutien des milieux : « Même si on était cinq derrière, on a été bien aidés par les milieux. Toute l’équipe a bien défendu. »

Pallois le roc, Zézé l’élève appliqué

Zézé n’a pas manqué de féliciter Nicolas Pallois, auteur de son 300ᵉ match en Ligue 1 ce soir-là. « C’est énorme. Moi, je suis même pas à 30 ! C’est une fierté d’évoluer à ses côtés. » Une belle preuve de respect envers un des cadres du vestiaire nantais.

Interrogé sur sa préférence entre une défense à cinq ou à quatre, le jeune défenseur reste pragmatique : « Je suis à l’aise avec les deux systèmes. À cinq, c’est plus défensif, à quatre, on peut davantage se projeter avec le ballon. On a vu qu’on jouait un peu mieux à la fin quand on est repassés à quatre. On fera ce que le coach décidera. »

Défendre contre Paris ? Une question de concentration

Face à des joueurs comme Dembélé, Barcola ou Ramos, la tâche est ardue : « C’est difficile, tu crois avoir fait le plus dur et il y en a un autre qui entre… Il faut rester concentré à chaque instant. Le moindre relâchement, et ça peut faire but. »