Le Petit Lillois
·2 novembre 2024
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Opposé à l’Olympique Lyonnais ce vendredi, le LOSC s’est contenté d’un simple nul (1-1) sur sa pelouse, résultat commenté par Bruno Genesio au coup de sifflet final.
C’est une mauvaise habitude dont le LOSC ne parvient pas à se dépêtrer. Cela fait trois années d’affilée que ses hommes prennent l’avantage, mais finissent par s’écrouler lors du deuxième acte face à l’Olympique Lyonnais. Cette fois-ci, contrairement à la saison dernière, la défaite a heureusement pu être évitée et les deux équipes se quittent sur un résultat nul (1-1) cohérent au vu du scénario de la rencontre : « Nous avons eu une mi-temps chacun. La première était pour nous avec de très bonnes choses, notamment dans le pressing et dans l’utilisation du ballon. Le seul regret que l’on peut avoir, c’est de ne pas avoir été suffisamment efficace parce qu’on a eu de très grosses occasions pour mener au moins de deux buts. On ne saura jamais si le résultat pouvait être différent. Après, on a beaucoup reculé en seconde mi-temps. On a subi une grosse pression de Lyon, un gros pressing. Ils ont eu des occasions pour revenir avant le temps additionnel. C’est plus le scénario qui nous laisse quelques regrets. Lorsque l’on analyse vraiment le match, c’est un résultat nul qui est totalement logique », débute Bruno Genesio en conférence de presse.
« On a fait la mi-temps que l’on souhaitait faire, avec de l’intensité et beaucoup de pressing. On a récupéré beaucoup de ballons très haut. On a très bien utilisé les côtés avec nos latéraux et nos excentrés. On a manqué d’efficacité et c’est le seul regret que l’on peut avoir », insistait le technicien lillois sur DAZN. Ce dernier évoquait d’ailleurs, devant les médias, les premières pistes pouvant expliquer ces deux visages d’une mi-temps à l’autre.
« Il faut savoir enfoncer le clou. On ne l’a pas fait »
« Pourquoi a-t-on autant reculé ? Pourquoi a-t-on eu autant de mal à ressortir les ballons sous la pression de l’adversaire ? Il y a sans doute de nombreuses explications, dont la fatigue. Il faudra que l’on revoit le match, que l’on échange avec les joueurs pour voir comment ils l’ont perçu. Encore une fois, on a joué une très bonne équipe et il y a aussi l’adversaire qui fait que, parfois, vous ne faites pas ce que vous avez envie de faire. On a mis beaucoup d’intensité en première période, ce que l’on n’a pas réussi à maintenir pendant tout le match, poursuivait-il. Quand vous êtes dans des temps forts, il faut savoir concrétiser, enfoncer le clou et on ne l’a pas fait en première mi-temps. On l’a payé très cher en deuxième. […] On a énormément souffert ensuite. Ils ont mis une grosse pression. Les joueurs qui sont rentrés nous ont fait très mal, comme le replacement de Rayan Cherki dans l’axe. On a tenu, mais pas suffisamment. Un match, c’est deux mi-temps. »
Malgré tout, Bruno Genesio se satisfait de ce point jugé comme étant logique : « C’est toujours difficile de tirer des enseignements à chaud. En tout cas, j’ai félicité mes joueurs parce que l’on a donné le maximum avec les moyens du moment. Cela reste un point intéressant à mes yeux. Bien sûr que l’on peut avoir des regrets, mais on peut aussi se dire que l’on prend un point sur Monaco. On verra ce que feront les autres. Au vu des forces du moment, face à une très bonne équipe, un bel effectif, c’est un point qui pourrait compter », assurait-il, pour conclure, dans les entrailles de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy.