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·6 octobre 2025
Où en est le "projet d'écosystème" au RFC Liège ? Le coprésident Jean-Paul Lacomble fait le point

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·6 octobre 2025
Lors d'une conférence de presse organisée ce lundi matin à Rocourt, le coprésident Jean-Paul Lacomble a pris la parole pour évoquer le "projet d'écosystème".
Jean-Paul Lacomble ne veut pas parler de "projet de stade" : "Je souhaite que l’on ne parle plus de 'projet de stade'. Nous parlons aujourd’hui d’un projet d’écosystème."
"Nous avons décidé, il y a plusieurs mois, en concertation et en plein accord avec les différentes autorités publiques, que nous ne parlerions pas de construire des tribunes d’une capacité de 8 000 places autour d’une pelouse et d’un terrain de football."
"Nous parlerions d'un projet d'écosystème englobant bon nombre de partenariats avec l’Université de Liège, avec le CHU, avec des investisseurs locaux afin de regrouper toute une série d’activités économiques, sociales, sportives, liées à la médecine préventive, curative et à la rééducation," souligne-t-il. "L’idée est de lier toutes ces activités entre elles par le sport. Ce projet inclura des axes transversaux. Nous ne construirons pas uniquement pour le RFC Liège, mais pour les neuf clubs de la famille sang et marine, qui ne joueront évidemment pas tous sur le même terrain, mais qui peuvent partager énormément de choses en matière de bureaux de réunion, de services communs, etc.""Nous voulons grandir tous ensemble. Il y a beaucoup de clubs d'élite dans la famille sang et marine qui sont, eux aussi, au sommet de leur sport ou qui veulent y revenir. C'est un projet global qui est structurant pour la région et qui ne consiste pas justement à avoir un stade simplement plus grand."
"Alors oui, pour des raisons de langage, nous continuerons parfois à parler de 'stade', mais il faut garder à l’esprit qu’il s’agit bien d’un écosystème complet," précise-t-il.
Toutes les pièces du puzzle sont sur la table
Il a ensuite révélé que les choses évoluaient positivement : "Il y a de nombreux partenaires, c'est donc un puzzle à assembler. On peut vous dire que toutes les pièces du puzzle sont sur la table et que nous espérons que le puzzle sera assemblé dans les prochaines semaines."
Ce projet pourrait alors voir le jour très prochainement, mais le coprésident est clair : il n’est pas question d’être euphorique. "Notre plus grand plaisir serait de pouvoir vous revoir ici même, dans peu de temps, pour vous annoncer la finalisation des accords et le calendrier de réalisation. Et si nous osons aujourd’hui parler de 'D1A', ce n’est pas par euphorie liée aux bons résultats sportifs actuels. Le chemin est long, y compris sur le plan sportif. Mais si nous osons en parler, c’est parce que nous savons que ce ne sont pas des paroles en l’air. Il y a à tous les niveaux et segments du club, et y compris avec notre réflexion sur l'écosystème : il y a aujourd'hui toutes les pièces du puzzle sur la table. Notre mission, avec tous nos partenaires, est de terminer rapidement l’assemblage du puzzle."
Il a détaillé d’où viendra plus précisément le financement : "Les détails viendront lors d’une prochaine communication, mais l’idée est la suivante : dans cet écosystème, il y aura une partie purement football, mais aussi des volets économiques et sociaux — la médecine, etc. Il y aura donc une combinaison de financements publics et privés. Certaines parties de l’écosystème ne sont pas destinées à être rentables par elles-mêmes. Mais il y aura aussi une participation significative du secteur privé — un consortium, composé de plusieurs intervenants dont le club, prêts à apporter leur pierre à l’édifice."
"Ce projet n’est donc pas un investissement public qui rend inutile l'investissement privé. De sorte qu'on ne demande pas aux autorités publiques de payer ce que le secteur privé ne payera pas. Et ce n'est pas non plus, inversement, le secteur privé qui est laissé seul à devoir porter un projet qui n'est pas uniquement un projet de tribunes autour d'un terrain, mais qui est structurant et qui permettra d'améliorer la situation des 4000 jeunes de l'ensemble des neuf clubs de la famille sang et marine par exemple en matière de médecine préventive et curative. C'est un financement divers."
"Le club jouera réellement son rôle d'acteur du microcosme liégeois et d'acteur dans la communauté liégeoise en participant à ce projet d'écosystème," pointe-t-il. "Le financement sera mixte, public et privé, parce que son fonctionnement sera mixte aussi, entre le pur sport et la contribution à l’intérêt général de la région."