Paco Buyo : « Ils auraient dû recruter Joan García » | OneFootball

Paco Buyo était l’invité de marque de l’émission de Radio MARCA présentée par Alfonso Mansilla, Vicente Ortega et Pipi Estrada. Dans un cadre intimiste, l’ancienne gloire du Real Madrid s’est livré, retraçant ainsi ses souvenirs et sa carrière. Un parcours qu’il a suivi

« Ils auraient dû recruter Joan García »

C’est LE propos de Paco Buyo de cette interview. L’ancien gardien du Real Madrid a lancé avec véhémence sur Radio Marca : « Le Real Madrid aurait dû recruter Joan García ». Buyo a également révélé qu’il avait même proposé son transfert à la direction du club blanc : « Je leur ai dit : on l’a dans la poche, s’il vaut 25, vous lui donnez douze et deux joueurs du Castilla et vous le faites venir pour qu’il n’aille pas au Barça, mais ils ne m’ont pas écouté », a-t-il ajouté.

Le portier Espagnol, transféré de l’Espanyol de Barcelone vers le FC Barcelone lors de la dernière fenêtre estivale du mercato, est un gros prospect à son poste. Il aurait pu être une cible de choix, mais le Real Madrid n’a pas de besoins à ce poste, possédant déjà le meilleur gardien du monde (Courtois) et l’une des meilleures doublure du monde (Lunin). La décla résonne particulièrement aujourd’hui, tant l’ancien de l’Espanyol s’est imposé et a déjà montré des grandes choses pour les Blaugranas.

Les autres déclarations marquantes de Paco Buyo

Sur ses perspectives d’avenir quand il était jeune : « Quand on est petit, on rêve… À 14, 15 ans, j’avais déjà une idée très claire : je voulais devenir footballeur professionnel ».

Ses débuts avec la Roja lors de l’historique 12-1 contre Malte : « C’était mes débuts avec La Roja… et l’une des nuits les plus spéciales de ma vie »

Sur les débuts de la Quinta del Buitre : « Je me souviens des après-midis d’entraînement avec Hugo Sánchez, Schuster ou Míchel, où ils jouaient des bières et des loteries aux penalties et aux fautes. De cette cohabitation est née une famille qui a marqué un âge d’or ».

Les blagues Míchel à ses coéquipiers : « Míchel était toujours en train de préparer des farces. Un collègue s’était acheté une nouvelle voiture et il lui a fait le coup du siècle : il a mis un sac rempli de « caca » dans le moteur. La voiture empestait et personne ne comprenait pourquoi. Il l’a amenée au garage, chez lui… jusqu’à ce qu’il découvre ce que Míchel avait fait ».

Son observation sur le style des gardiens de buts modernes : « Si tu mesures deux mètres et que tu ne sors pas de tes cages, ça va mal ».

A propos de la différence entre le football de son temps et le football moderne : « Avant, nous étions plus proches, plus humains ; aujourd’hui, les joueurs vivent dans une bulle »