Olympique-et-Lyonnais
·28 juillet 2025
Pas de sanction du Conseil national de l'éthique envers Aulas après ses propos sur le maintien de l'OL

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·28 juillet 2025
Un vice-président de la Fédération ne devrait pas dire ça ? En tout cas, les propos de Jean-Michel Aulas après l'annonce du maintien de l'Olympique lyonnais le 9 juillet ne sont pas passés inaperçus. Il n'avait pas cherché à cacher son rôle dans cette affaire, assurant avoir "fait tout ce que j'ai pu pour aider. La DNCG m'a demandé si les gens qui avaient travaillé dans le passé sur les dossiers OL pouvaient être disponibles [...] J'ai œuvré pour que Lyon reste à sa place, en première division."
Or, on peut se demander si une personne avec son rôle à la FFF pouvait se permettre d'avoir ce discours. C'est en tout cas ce que pensait le conseil de surveillance (CS) de l'instance. Ce dernier a saisi le Conseil national de l'éthique (CNE) le 11 juillet dernier, raconte L'Équipe.
Créé voilà quelques mois, le CS considérait que l'ancien patron rhodanien entre 1987 et 2023 n'avait pas à intervenir, d'autant plus que la commission d'appel se situe au niveau fédéral, et n'ont pas à la Ligue. Mais le CNE, que dirige Frédéric Thiriez, ex-président de la LFP, a rendu un verdict blanchissant Jean-Michel Aulas.
Aucune sanction donc pour le Lyonnais, le Conseil estimant les paroles du dirigeant "maladroites". "Elles ne sauraient être regardées comme constituant un manquement aux principes d'éthique et de déontologie", précise-t-il. Il s'est notamment basé sur la réponse de Michele Kang, la nouvelle présidente de l'OL.
L'Américaine, dans sa conférence de presse du 9 juillet, avait confié que "Jean-Michel Aulas nous a soutenus, mais étant vice-président de la FFF, il y avait une notion d'indépendance à respecter. Il n'a pas participé à nos échanges car il y aurait eu conflit d'intérêts." Un dossier classé sans suite donc pour le CNE.
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