Pérou – Liga 1 2025 : retour en terres incas | OneFootball

Après une trop longue pause, l’heure est venue de renouer avec les traditions sur LO. Cela commence par un retour au Pérou, où Universitario reste le maître.

Nous avions laissé la Liga 1 aux mains d’Universitario, au lendemain d’un titre attendu depuis une décennie. Entre temps, l’artisan de ce succès, Jorge Fossati, s’en était allé prendre les commandes d’une sélection qui n’avance plus, Fabián Bustos avait pris le relai en s’offrant Apertura et Clausura, n’ayant ainsi pas même besoin d’une finale pour conserver la couronne de la U. Après un lent décollage, la U est revenue à ses habitudes, montant sur le podium de l’Apertura au soir de la sixième journée, s’emparant ensuite de la première place trois journées plus tard. Entre temps, les chaises musicales. Fabián Bustos s’en est allé, Jorge Fossati est revenu. Comme un retour vers le futur. Pourtant, le mois de mai a été des plus mouvementés. Si Universitario a réussi le coup parfait en Libertadores, sortant d’un groupe dans lequel les Cremas étaient annoncés victime expiatoire, surtout après les deux défaites en ouverture, les trois défaites de rang, ont perturbé un temps la belle mécanique. Avant que la machine se remette en marche. Le 3-1-4-2 fonctionne à merveille, le duo Álex Valera – Jairo Concha s’exprimant de la meilleure des manières, et Universitario étouffe une grande partie de ses adversaires. En témoigne l’écrasant 5-0 de la seizième journée passé à ADT au terme d’un match totalement maîtrisé et dominé de la tête et des épaules.

Alors qu’il ne reste que trois rencontres à disputer dans cet Apertura, rien n’est cependant encore joué. Car derrière, l’Alianza Lima s’accroche. Collés à deux points, les Aliancistas de Pipo Gorosito signent également un superbe premier semestres, ayant atteint la phase de groupes de la Libertadores, étant reversés en Sudamericana, et s’appuient également sur un système qui fonctionne bien, les Kévin Quevedo et autre Eryc Castillo tournant autour de l’immortel Hernán Barcos, l’apport de Paolo Guerrero en supersub se révélant également plus que positif. Les Blanquiazules ne sont donc qu’à deux points et devront se défaite du troisième larron de l’histoire, Melgar.

Les hommes de Walter Ribonetto ne sont finalement qu’à trois points même s’ils ont une fâcheuse tendance à laisser échapper des matchs qu’ils ont tendance à souvent contrôler (repris ce week-end face à Huancayo en concédant deux buts en deux minutes à l’entrée du dernier quart d’heures, repris à la 88e face à Grau sur un penalty de Raúl Ruidíaz à la 88e, repris sur le fil par Los Chankas avec une égalisation à la 96e). Trop de points perdus en cours de route et qui pourraient laisser bien des regrets à un Dominó passé également à un rien aussi de sortir Vasco de la Sudamericana.

Manque finalement un grand à l’appel. Terminant systématiquement dans le top 3 sur la saison depuis 2018, le Sporting Cristal vit un Apertura des plus compliqués. Certes, Martín Cauteruccio continue de retrouver une seconde jeunesse auprès des Celestes, mais l’équilibre est bien trop précaire, symbolisé par un bilan en déplacement loin des attentes et qui plombe une formation engluée en milieu de tableau, l’arrivée de Paulo Autuori n’ayant pour l’instant rien changé.

Les buts de la J16