Pierre Dréossi après Lens-OM : "Je pense que le score c’est 2-2" | OneFootball

Le directeur général du RC Lens Pierre Dréossi a exprimé sa frustration envers l'arbitrage après la défaite contre l'Olympique de Marseille ce samedi, à Bollaert (1-3).

L'issue et le scénario de la défaite contre l'Olympique de Marseille ont du mal à passer dans le camp lensois. Dominé par le club de la Cité phocéenne dans une fin de match à suspense ce samedi 23 novembre à Bollaert, dans le cadre de la 12e journée de Ligue 1, le Racing semble effectivement avoir du mal à digérer certaines décisives arbitrales prises par Éric Wattelier. Et ça, Pierre Dréossi ne s'en est pas caché après la rencontre.

"On ne peut pas nous prendre des points comme ça et ne rien dire"

En zone mixte (voir ci-dessous), le directeur général lensois a exprimé sa "frustration", car "à chaque fois qu’on marque un but ou qu’on a une action litigieuse, j’ai l’impression qu’on a maintenant une peur bleue de la VAR. J’ai envie de dire stop aujourd’hui, stop, parce qu’on ne peut pas nous prendre des points comme ça et ne rien dire. Je ne suis pas énervé, mais je pense que ce soir, le score c’est 2-2. Je pense que le score de Lens-Lille, c’est 0-0 (les Sang et Or avaient perdu 0-2, ndlr). Et qu’à force, on se pose beaucoup de questions. Je ne vais pas vous dire qu’on aurait dû marquer des buts un peu plus vite en première mi-temps, c’est le cas, mais quand on marque, j’aimerais bien qu’on respecte les buts qu’on marque. Et ça se répète un peu trop. Ça fait beaucoup depuis le début de saison", a ajouté Pierre Dréossi, avant d'insister.

"Ce n’est pas à pleurer, mais ça fait beaucoup depuis le début de saison. Et je pense que ce soir, encore une fois, encore une fois de plus, encore une fois de trop, je ne dis pas qu’il n’y a pas faute quand l’arbitre revient sur la faute, mais il y a eu beaucoup de fautes qui n’ont pas été sifflées. Il y a eu des fautes qui ont été sifflées et que les interprétations sont malheureusement souvent controversées. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais en tout cas, c’est une sensation qui est très, très désagréable. Être fair play, c’est bien. Être sympa, c’est bien. Mais à un moment, il faut savoir dire stop. Et là, je vais dire stop. Ça ne remet pas en cause nos défaillances offensives. Et je ne veux pas les cacher. Mais voilà, je pense que ça fait trop. Je pense qu’on mérite autant de respect que les autres", a conclu le dirigeant nordiste.

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