Pierre Ménès : “Il me dit ‘le tireur de coups-francs là… Tu ne peux pas lui laisser tomber sur le pied à cet enculé ?!’” | OneFootball

« Déjà, la carrière d’adjoint de Jean-Louis, tu as eu l’Equipe de France avec Laurent Blanc, le grand Bordeaux avec Laurent Blanc, le PSG avec Blanc… Il est évident que les équipes qu’il a eu à entrainer en traineur principal, elles n’étaient pas de ce niveau-là. C’est un peu vache de comparer, donc. Maintenant, c’est vrai que Jean-Louis avait toutes les qualités pour être un excellent numéro 2, à commencer par quelque chose de fondamental et qui est compliqué à avoir pour un entraineur principal : la proximité avec les joueurs. Là, c’est vrai que Jean-Louis avait cette façon de parler, cette gouaille, qui lui permettaient d’avoir des rapports idylliques même avec des joueurs compliqués comme Zlatan Ibrahimovic ».

« L’anecdote que j’ai à partager avec Jean-Louis… A l’époque, j’étais journaliste à L’Equipe, et je devais faire Lyon-Istres, à Gerland. A l’époque, on remettait le trophée du joueur du mois, et c’était un trophée qui devait peser 10-12 kilos, que je devais me trimbaler de Paris. Le train a eu une heure de retard, donc j’ai speedé comme un malade pour arriver au moins avant le coup d’envoi. Jean-Louis me voit arriver avec le trophée et me dit ‘c’est lourd hein ? C’est pour qui ?’. Je réponds que c’est pour Juninho. Il me dit ‘le tireur de coups-francs là… Tu ne peux pas lui laisser tomber sur le pied à cet enculé ?!’ (rires). Et au bout d’un quart d’heure de jeu, Juninho avait ouvert le score sur coup franc… ».

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