Trivela
·8 décembre 2025
Pierre Sage comprend l’ascension des entraîneurs portugais : « Ils cochent beaucoup de cases »

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·8 décembre 2025

À la veille du déplacement du RC Lens à la Beaujoire pour affronter le FC Nantes de Luis Castro, Pierre Sage a été invité à réagir à la popularité croissante des entraîneurs portugais, dont le nom du coach nantais avait d’ailleurs circulé dans le Nord avant sa propre nomination.
Alors que certains techniciens français déplorent la tendance des clubs à privilégier les profils venus du Portugal, l’entraîneur lensois adopte une approche différente : pour lui, ce succès s’explique très simplement et doit servir d’exemple.
Pierre Sage rappelle d’abord son propre lien avec le football portugais : « Je suis assez bien placé pour en parler puisque je me suis formé au Portugal. J’y ai passé un master professionnel en périodisation tactique à Porto. Si je l’ai fait, c’est parce que je donne beaucoup de crédit à ce qu’ils font », confie-t-il.
Il met ensuite en avant une organisation particulièrement performante : « Ils sont très forts dans l’organisation car ils ont un syndicat d’entraîneurs très actif, qui leur permet d’être au fait de toutes les opportunités de marché et de se mettre rapidement en réseau, de monter des staffs très vite », explique-t-il.
Pour Sage, l’un des secrets du succès des coachs portugais tient dans leur capacité à s’adapter partout : « Ils sont très, très forts dans les méthodologies d’entraînement, mais aussi dans la maîtrise des langues. Ils apprennent vite, parlent souvent plusieurs langues, ce qui leur ouvre des portes et leur permet d’avoir une communication rapide et efficace avec les joueurs », souligne-t-il.
Cette combinaison d’expertise tactique, de réseau structuré et d’aisance linguistique leur permet, selon lui, d’« avoir un impact immédiat sur l’effectif ».
Face à ce constat, Sage invite ses collègues français à adopter une attitude constructive : « Ils cochent beaucoup de cases pour obtenir des opportunités. Et nous, plutôt que de les envier, on n’a qu’à se mettre au travail : améliorer nos méthodologies, mieux parler les langues et bien informer les collègues quand ils se font renvoyer d’un club », conclut-il.
Un message clair, entre respect, lucidité et ambition.
Crédit photo : Ahmad Mora/Getty Images









































