Pierre Sage évoque son goût pour les nombreuses solutions offensives sur le banc | OneFootball

Dans les compositions de ses groupes et de son banc de touche, l’entraîneur lensois Pierre Sage met assez souvent l’accent sur les solutions plutôt offensives. Quitte à parfois se priver d’un spécialiste au poste de défenseur parmi les remplaçants.

Cette semaine, le technicien est revenu sur sa façon de procéder pour composer ses groupes et anticiper les différents scénarios de match. Il explique : « La stratégie des matchs et le nombre de changements représentent une vraie opportunité. Si on gère bien notre match avec la composition de départ, on va plutôt continuer à faire appel aux mêmes joueurs dans ces conditions-là, c’est-à-dire en les laissant sur le terrain. Et à l’inverse, si on a besoin d’inverser un score, une situation ou un problème que nous pose l’adversaire, le fait de pouvoir changer nos trois offensifs, c’est une chose. Le fait de pouvoir y ajouter deux pistons éventuels encore plus offensifs, ça pousse encore la solution. Et le fait d’avoir un de nos deux 6 qui est quasiment un joueur offensif, ça nous permet vraiment de mobiliser énormément de positions, de manière à mettre de la folie dans nos fins de match et à remonter des scores négatifs ou à l’inverse, faire pencher la balance du bon côté. »

« On se rend compte que les équipes qui sont démunies connaissent des fins de match plutôt difficiles »

Abdallah Sima, l’une des solutions offensives du banc de touche pour Pierre Sage ces dernières semaines.

Le caractère polyvalent de plusieurs éléments ne l’effraye pas en cas de souci en défense. Avec une pointe d’humour, il rebondit :  « Et s’il y a un problème en défense ? On mettra un attaquant défenseur (sourire) ! On a des joueurs qui ont la possibilité de jouer dans d’autres positions, qui sont assez polyvalents. Mais dans tous les cas, même si je déteste ce mot-là parce qu’il est loin de l’être humain, c’est important d’avoir beaucoup de « cartouches » sur le banc. On se rend compte que les équipes qui sont démunies connaissent des fins de match plutôt difficiles. Nous, on a la chance d’être assez fournis. »

Propos recueillis par Christophe Schaad à la Gaillette-Gervais Martel