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·14 septembre 2025
Pierre Sage : «On se retrouve toujours confrontés à la même réalité»

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·14 septembre 2025
Le Racing Club de Lens est une nouvelle fois tombé sur la pelouse du Parc des Princes, 2-0. Malgré un PSG légèrement remanié par endroits, les Sang et Or ne sont pas parvenus à trouver l’ouverture pour contrarier le champion d’Europe.
Lensois.com : Pierre Sage, est-ce qu’il y a un peu de frustration à l’issue d’un match comme ça ? Il y a la frustration de ne pas avoir rivalisé dans le résultat, en manquant les différents virages qu’on aurait pu prendre dans ce match : ouvrir la marque, revenir au score ou réduire l’écart à la fin. Il y a de la frustration, oui. Mais aujourd’hui, il y a aussi la conscience qu’on a fait un match pour exister dans ce contexte-là. Malgré tout, la première partie de la réponse fait qu’on est un peu déçus, parce qu’on se retrouve toujours confrontés à la même réalité.
C’est toujours ce problème offensif, de dernier geste ou d’avant-dernier geste… Oui, mais dans tous les cas, on se crée des situations, et on va continuer à s’en créer. Maintenant, il faut qu’on parvienne à marquer plus de buts. On en a déjà inscrit cinq en quatre matchs, donc il faut qu’on réussisse à améliorer cette moyenne.
Dans le registre de la frustration, est-ce qu’il manque un penalty sur Florian Thauvin ? Je ne sais pas. De toute manière, vous connaissez ma position par rapport à ça : si l’arbitre a pris cette décision, c’est que c’était la bonne.
Sur le plan collectif, êtes-vous satisfait de la mise en place ? Oui, même si on a souffert pendant une quinzaine de minutes sur notre côté droit, là où évoluait Bradley Barcola. Pas seulement sur les deux buts qu’il a inscrits, mais aussi parce qu’avec Lee, ils savaient se répartir : parfois l’un dans le couloir intérieur, l’autre dans la largeur, et parfois les deux dans la largeur. C’est un élément qu’on a eu du mal à gérer. Une fois qu’on a réussi à fermer ces possibilités défensivement, ils ont commencé à nous déséquilibrer de plus loin, avec des courses venues de l’arrière. Je pense d’ailleurs qu’ils ont créé leur plus grosse occasion de cette manière-là, lorsque Robin Risser réalise un arrêt important en première mi-temps.
Propos recueillis par Eloïse De Mester au Parc des Princes.
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