Pierre Sage regrette une ambiance « atroce », lors de Metz-RC Lens | OneFootball

A Saint-Symphorien, l’affiche entre Metz et le RC Lens (2-0), pas vraiment d’un très bon niveau sur le terrain surtout côté lensois, a en prime été interrompue à trois reprises pour des incidents et chants dans les tribunes messines comme lensoises. Lors de la seconde période, on a notamment pu voir Robin Risser et Adrien Thomasson demander au parcage lensois de s’arrêter alors que des chants insultants étaient entonnés (par des supporters des deux camps).

Adrien Thomasson : « C’était peine perdue »

L’entraîneur lensois Pierre Sage n’a évidemment pas apprécié l’atmosphère du stade et a ainsi trouvé l’ambiance au même niveau que la prestation de son équipe, Il a commenté dans des propos relayés par L’Equipe : « Les deux camps des supporters ont eu des chants qui ne plaisent pas à la LFP, et le match a été justement interrompu. J’ai trouvé cette ambiance atroce, à l’image de notre match. » Stéphane Le Mignan, le coach messin, va dans le même sens : « Devoir interrompre le match plusieurs fois pour des bagarres, des insultes et des chants homophobes, c’est vraiment fatigant ! Il faut que les supporters évoluent par rapport à ça, car ce n’est pas digne. »

En première mi-temps, des incidents avaient éclaté dans la tribune Est du stade lorrain lorsque des supporters messins, qui initiaient une grève des chants ce mercredi, se sont subitement rapprochés du parcage lensois. D’abord, des tensions ont éclaté entre supporters lensois et messins, entraînant l’intervention des forces de l’ordre et l’utilisation de gaz lacrymogènes. Quelques minutes plus tard, l’odeur persistante des gaz a provoqué une deuxième interruption, avant qu’un dernier arrêt n’intervienne à cause de chants. Adrien Thomasson a expliqué au micro de Ligue 1+ après avoir tenté d’inciter les supporters à stopper leurs actions :  « C’était peine perdue. Nous, sur le terrain, on a essayé de calmer les choses. Ces interruptions nous coupent les jambes et c’est difficile de retrouver le rythme. Ils ont leurs raisons, mais à nous de nous adapter et de faire mieux sur le terrain », conclut le capitaine.