Plus d'un milliard de dette, Manchester United et INEOS menacé, Nice touché ? | OneFootball

Le groupe INEOS à la tête de Manchester United doit faire face à une dette colossale de puis d'un milliard d'euros, de quoi aussi menacer l'OGC Nice ?

Depuis l’arrivée de Sir Jim Ratcliffe et de son groupe INEOS, un mot d’ordre domine à Old Trafford, restructuration. L’homme d’affaires britannique avait promis de bousculer les vieilles habitudes des Red Devils. Les premiers résultats financiers trimestriels viennent de tomber, et s’ils confirment la purge interne menée par la nouvelle direction, ils révèlent surtout une réalité économique qui fait froid dans le dos.

La restructuration orchestrée par Ratcliffe, qui s’est traduite par la suppression de près de 500 postes, porte ses premiers fruits sur le plan de la gestion quotidienne. L’objectif de réduire la masse salariale et les dépenses générales est atteint comme le détaille le Times : la facture des salaires du personnel et des joueurs a chuté de 8,2 % pour s’établir à 73,6 millions de livres sterling. Les dépenses globales ont, elles, diminué de 7,1 %.

Au bord de la banqueroute ?

Ce régime forcé a permis à Manchester United d’enregistrer un bénéfice d’exploitation de 13 millions de livres. Une victoire ? Pas si vite. Pour financer son activité sur les deux derniers marchés estivaux, le club a eu recours à un nouvel emprunt de 105 millions de livres sterling. Une fois les charges financières de 21,4 millions de livres prises en compte, le résultat passe de l’autre côté du bilan, Manchester United affiche en réalité une perte avant impôts de 8,4 millions de livres pour le trimestre.

Le vrai choc se situe cependant au niveau global. Ce nouveau cycle d’emprunt vient gonfler une dette héritée et structurelle qui atteint désormais un niveau critique. La dette totale de Manchester United avec le passif global du club s’établit désormais à un record historique de 1,29 milliard de livres sterling. Ce chiffre, en hausse par rapport aux 1,23 milliard de livres de l’année précédente, pèse comme une épée de Damoclès sur les ambitions d’INEOS.

Une situation qui pourrait aussi agir sur le cas de l'OGC Nice, aussi piloté par le groupe britannique, et dont les résultats sportifs sont au plus bas. Les prochaines semaines promettent d'être cruciales dans le nord de l'Angleterre comme dans le sud de la France. Et INEOS pourrait bien prendre des décisions drastiques.

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