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·25 mars 2022

Pourquoi l’Italie a été éliminée

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L’Italie s’est inclinée en barrages face à la Macédoine du Nord (1-0). Elle ne verra pas la Coupe du monde 2022 au Qatar. Voilà ce qui, à nouveau, n’a pas fonctionné.

Le traumatisme est ressorti

Difficile ces dernières semaines de ne pas aborder ces barrages en repensant à l’élimination de l’édition précédente, en 2017 face à la Suède, au même stade. Et pour la deuxième fois de suite, la Nazionale manquera la Coupe du monde.


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Pourtant, les Azzurri ont bien commencé la rencontre, à Palerme, face à la Macédoine du Nord. Une première mi-temps ultra-dominée malgré, certes, peu d’occasions concrètes. Mais au retour des vestiaires, et plus le temps a passé, plus la crispation s’est sentie. Des joueurs agacés, une sensation d’urgence, et des travers qui sont ressortis.

Petit à petit, l’Italie a moins joué et s’est renfermée dans ses stéréotypes. L’incarnation de cette crispation et du flottement dans le collectif italien ? Le but de la Macédoine du Nord. Un ballon anodin qui retombe à 30 mètres des buts, récupéré intelligemment par Aleksandar Trajkovski. Jorginho ralentit sa course vers lui pour réclamer un hors-jeu et ni Florenzi ni la défense centrale ne collent l’adversaire, qui a le temps de d’armer et marquer. Une fébrilité ressurgie au pire des moments.

Manque de finition

Comme attendu, l’équipe de Mancini a dû faire face à un bloc bas. Comme attendu, il fallait réussir à créer des décalages et des face-à-face dans des petits espaces, près de la cage adverse. Comme redouté, l’Italie n’a pas réussi à marquer.

Sans conteste, la Squadra Azzurra a eu la main, avec 66% de possession de balle et plus de 30 tirs. Oui, elle a été dangereuse, avec plusieurs frappes lointaines, des occasions manquées, ou encore ce centre-tir de Pellegrini frôlant le but. Verratti aura mis plusieurs coéquipiers sur orbite, en vain. Au total, seulement cinq tirs cadrés pour les Azzurri et un sentiment d’impuissance, symbolisé par un Immobile hors du coup.

S’il a manqué des détonateurs, à l’instar de Spinazzola et Chiesa, blessés, c’est d’un buteur de classe mondiale que l’Italie aurait eu besoin ce 24 mars 2022. Et l’entrée en jeu de Joao Pedro (avec tout le respect), 30 ans pour sa première sélection, symbolise ce vide offensif des Transalpins.

Le parcours

C’est une évidence, mais il faut la souligner. L’équipe d’Italie, quadruple vainqueure de la Coupe du monde et tenante du titre de l’Euro, n’aurait pas dû se retrouver dans cette position de barragiste fin mars 2022. Dans un groupe éliminatoire très à sa portée, avec seulement la Suisse comme adversaire de niveau reconnu, elle aura laissé trop de points au passage.

Au-delà du nul face à l’Irlande du Nord lors de la dernière journée, ceux à la maison contre la Bulgarie et la Suisse laisseront des regrets amers. Le contre-coup de l’Euro aura été fatal aux rêves mondiaux.

Prochain rendez-vous officiel ? Mars 2023, pour le début des qualifications à l’Euro 2024. Avec ou sans Roberto Mancini, telle est la question.

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