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·5 octobre 2024

Premier test délocalisé pour l’OL féminin à Bourg-en-Bresse

Image de l'article :Premier test délocalisé pour l’OL féminin à Bourg-en-Bresse

Dans sa recherche d’un nouveau stade, l’OL féminin essaye d’éviter au maximum le terrain du GOLTC. Trois matchs ont donc été délocalisés, dont le premier se tient ce samedi (21h) à Bourg-en-Bresse contre Montpellier.

Officiellement, l’OL féminin va disputer deux matchs devant ses supporters durant ce mois d’octobre. Les deux à la suite, entre Montpellier ce samedi (21h) et Galatasaray mardi pour les débuts en Ligue des champions. Seulement, dans les faits, les Fenottes vont jouer à la maison sans vraiment jouer chez elles contre Montpellier en fin de soirée. Dans le désir et le rêve de Michele Kang de s’émanciper un peu plus des garçons et d’avoir une vraie structure dédiée au football féminin, le club lyonnais réfléchit plus que jamais à la possibilité de déménager. Reste encore à savoir si ce sera à Gerland ou Parc OL ou ailleurs si les deux options tombent à l’eau.

En attendant, l’OL apprend à délaisser chaque jour un peu plus le terrain et la tribune Gérard Houllier du centre d’entraînement de Décines. Un stade qui, n’ayons pas peur des mots, sort par les yeux de la propriétaire américaine. Trop petit, pas assez fonctionnel, elle fait tout pour l’éviter et n’a donc pas hésité à tenter des discussions avec des clubs de la région et la FFF pour délocaliser des matchs de championnat. L’OL a obtenu gain de cause puisque la rencontre contre Montpellier ce samedi se tiendra à Bourg-en-Bresse et non à Décines. D’où le fait de jouer à la maison sans vraiment l’être.


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Un long chemin pour fidéliser

En entrant sur la pelouse bressane, Lyonnaises et Montpelliéraines seront presque sur le même pied d’égalité, les Fenottes n’ayant pas de repères à Marcel Verchère. Toutefois, dans cette délocalisation, l’OL féminin a plus d’un but que celui de s’éloigner de Décines. Les dirigeants veulent toucher un maximum de public et aller à la rencontre de ceux qui ne peuvent pas venir au GOLTC toutes les deux semaines. Christiane Endler avouait que cela serait "différent, mais positif pour nous. On va jouer autour de Lyon où il y a des fans, donc ça peut aider à faire venir plus de monde pour le futur."

Quand Michele Kang vise un stade de plus de 10 000 spectateurs à l’avenir, l’OL voit peut-être les choses en (trop) grand. Sur les 6 000 places de Verchère, seulement la moitié a trouvé preneur. C’est toujours plus que l’affluence à Décines et les 1 500 supporters face à Strasbourg, mais très loin des ambitions de Kang. L’initiative est belle et louable, et ce n’est pas Joe Montemurro qui dira le contraire. "C’est une action importante pour le club. Il est essentiel d'essayer d'attirer plus de supporters, mais aussi de faire découvrir notre jeu à un public plus large. Tant que le terrain a de l’herbe, deux cages et un ballon, cela ne changera rien pour nous".

Le coach a beau manier l'humour, cette affluence dans l'Ain met aussi en lumière le chemin encore long qu’il reste à faire, qu’on s’appelle l’OL ou non.

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