Près de 4 milliards d'euros de ventes, les chiffres fous de la formation française | OneFootball

La France est depuis un bon nombre d’années le pays qui arrive à exporter le plus de joueurs formés au sein de ses clubs. L’Observatoire du football (CIES) a dévoilé des chiffres qui restent colossaux par rapport à la concurrence, signe d’une bonne santé globale pour les centres de formations de l’hexagone.

L’Observatoire du football CIES a publié ce matin, sa Lettre hebdomadaire mettant en avant les 50 nations dont les clubs ont généré le plus de recettes grâce aux transferts internationaux de joueurs formés localement au cours des dix dernières années. Sans surprise, la France se détache largement en tête, avec près de 3,98 milliards d’euros de gains cumulés, soit une moyenne annuelle avoisinant les 400 millions. Une performance qui illustre une fois de plus la solidité de la formation française et la valeur marchande de des talents «fabriqués et polis» au sein du football tricolore.

Des transferts avec des profils de plus en plus jeunes

Assez loin derrière sur le podium, se trouve le Brésil avec 2,60 milliards puis l’Espagne et ses quelques 2,24 milliards. Suivent ensuite six autres pays ayant dépassé le milliard : le Portugal, les Pays-Bas, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie et l’Argentine. Le CIES précise également que près d’un tiers de ces recettes provient de joueurs âgés de 21 ans ou moins. Des proportions impressionnantes sont observées dans des nations comme la Serbie avec 64,7 %, le Brésil qui comptabilise 50,1 % avec des cas connus comme Estevao, cédé à Chelsea cet été à seulement 18 ans pour 45 millions d’euros. Vinicius Junior avait connu un parcours similaire en rejoignant le Real Madrid à 18 ans. Nos voisins Belges eux par exemple affichent un chiffre tout aussi important de 43,8 %, révélant la tendance actuelle d’un marché des transferts qui cible en priorité les talents précoces.

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La France domine avec ses clubs habitués

Pour la France, cette réussite repose une fois de plus sur ses clubs moteurs tels que Lyon ou Monaco qui ont su réaliser d’importantes plus-values sur des joueurs formés au club, tout en structurant un véritable modèle économique autour de la vente de jeunes talents. Dans ce domaine, le LOSC n’est pas en reste non plus. La majorité des recettes des clubs français proviennent des transferts de joueurs âgés de 21 à 23 ans avec 39 %. Une tendance sur cette tranche d’âge qui se vérifie aussi au Portugal, aux Pays-Bas et en Espagne.

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