Przemyslaw Frankowski et sa fidélité au RC Lens : « Je suis content d’être là où je suis » | OneFootball

Elément clé du RC Lens depuis 2021, devenu un titulaire régulier de la sélection nationale de Pologne, exposé en Ligue des Champions et dans des compétitions internationales comme la Coupe du monde 2022 ou l’Euro 2024, Przemyslaw Frankowski fait pourtant peu parler de lui sur le marché des transferts.

Interrogé sur sa situation et son avenir par le média polonais Interia Sport, le piston droit explique sa situation à la fois par l’absence d’offres mais aussi par le fait qu’il ne montre pas beaucoup d’appétit pour le principe de chercher lui-même une nouvelle destination. Il commente ainsi : « Cela dépend des offres mais il n’y en avait pas. Je suis content du club où je suis. Bien sûr, cela peut paraitre paresseux et il faut aller plus loin, si possible. Mais Lens est un bon club. Je joue régulièrement et c’est la chose la plus importante dans la vie d’un footballeur. Alors parfois, je m’assois et je me demande : « Est-ce que cela vaut la peine d’essayer de me forcer à chercher quelque chose de nouveau ? »

Le risque de regretter le RC Lens

Il a aussi le sentiment que quitter le RC Lens ne se fait pas toujours sans conséquences négatives : « Beaucoup de joueurs lensois partent, et après deux ou trois semaines dans un autre endroit, ils en arrivent à la conclusion qu’ils le regrettent. » Il ajoute toutefois à propos de cas plus inéluctables : « Pour certains, Lens peut être trop petit. Il y a des joueurs comme Loïs Openda qui est allé à Leipzig, ou Seko Fofana qui a reçu l’offre de sa vie en Arabie Saoudite. Tout le monde sait qu’il n’aurait jamais obtenu ça ailleurs alors personne ne lui a déconseillé d’y aller. Bien sûr, il était capitaine de Lens et il avait l’occasion de jouer la Ligue des Champions mais s’il avait attendu encore un an, peut-être qu’il n’y aurait pas eu d’offre. Al Nassr a payé cher et lui offrait l’occasion de jouer avec Cristiano Ronaldo. Peut-être que quelqu’un d’autre agirait différemment, mais moi je suis loin de critiquer. »

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