PSG - La nouvelle méthode de Luis Enrique fait énormément parler en Espagne | OneFootball

Luis Enrique vient d'assister aux premières mi-temps face à l'Atalanta Bergame et au RC Lens en tribune. Une décision qui fait beaucoup parler en Espagne.

Luis Enrique a une nouvelle habitude : regarder la première mi-temps des matchs du PSG en tribune. Après avoir testé l'expérience face au RC Lens dimanche en Ligue 1, le coach parisien a réitéré l'expérience face à l'Atalanta Bergame. Du haut de la tribune du Parc des Princes, l'Espagnol a délivré ses consignes à Rafa Pol, son adjoint, qui était présent en bord pelouse pour faire passer le message aux joueurs. Avant la rencontre, sur Canal+, Luis Enrique a justifié cette nouvelle méthode.

"Je répète ce que j’ai fait au dernier match parce que, d’en haut, je prends beaucoup d’informations que je peux utiliser à la mi-temps. Avoir plus d’informations, c’est important pour moi. Les joueurs sont habitués. Rafel (Pol), mon adjoint, sera là (à sa place, au bord du terrain) et ce qu’il va dire aux joueurs, c’est grâce à ce que j’ai vu depuis la tribune", a-t-il expliqué devant les caméras de Canal+.

La présence de Luis Enrique en tribune fait beaucoup parler

Mais cette nouvelle manière d'entraîner fait couler beaucoup d'encre du côté de l'Espagne. Le journal Marca explique que cette pratique est interdite en Espagne et qu'un coach n'a psa le droit d'assister à un match en tribune, sauf exception. Sur la Cadena SER, Eduardo Iturralde Gonzalez, ancien arbitre international, a critiqué le choix du coach parisien. "Dans peu de temps, ce sera interdit par tous les organismes du foot pour qu’il ne répète pas ça. L’entraîneur doit être sur le banc".

En Italie, la presse est étonnée de voir l'entraîneur parisien en tribune. "Luis Enrique a vu la première période depuis les tribunes, à cinq mètres de notre poste de presse. Il prétend que d’en haut, vous pouvez mieux lire les matchs, alors il brise le moule et pendant 45 minutes, il abandonne le banc. Le PSG a de la chance. L’Atalanta avait dans le même point de vue trois des collaborateurs de Juric, les tacticiens-statisticiens, équipés d’ordinateurs équipés de programmes spéciaux. Compte tenu de la façon dont cela s’est passé, vous pouvez tirer vos propres jugements", a fait savoir le Corriere de Bergamo.