OnzeMondial
·24 octobre 2025
PSG : le difficile constat d’un ancien parisien sur Chevalier

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·24 octobre 2025

Un ancien gardien passé par le club de la capitale est longuement revenu sur le cas Lucas Chevalier qui essuie un bon nombre de critiques depuis son arrivée au PSG cet été. Conscient du rôle primordial qu’un gardien doit avoir en match, il a dressé le bilan et ce qu’il attends du jeune portier à l’avenir.
Les débuts de Lucas Chevalier au Paris Saint-Germain ne sont pas de tout repos et le cas de l’ancien Lillois divise. Malgré cinq clean sheets en treize apparitions toutes compétitions confondues, Chevalier a déjà connu quelques sueurs froides. Sa bévue contre l’Olympique de Marseille, le 22 septembre dernier, reste encore dans les esprits. Pourtant, tout n’est pas à jeter. Ses performances récentes, notamment son double arrêt spectaculaire face à Strasbourg, ont rappelé pourquoi le PSG avait décidé d’investir sur lui.
Passé par le club de la capitale entre 2001 et 2008, Jérôme Alonzo, aujourd’hui consultant, a tenu à calmer le jeu. L’ancien gardien parisien connaît la pression inhérente à ce poste et appelle à la patience : «Lucas prend la succession de l'actuel meilleur gardien du monde. Il doit faire au moins aussi bien que lui sur sa ligne et apporter un truc en plus dans le jeu. Bonne chance ! Son double arrêt face à Strasbourg prouve qu’il est toujours aussi fort. C'est le futur grand gardien français, sans aucun doute. Il faut juste lui laisser du temps.» Alonzo poursuit son analyse en revenant sur les qualités mentales du joueur : «Son double arrêt face à Strasbourg le week-end dernier prouve qu’il est toujours aussi fort, appuie Alonzo. La façon dont il s’est relevé de sa boulette face à Tottenham en Supercoupe de l’UEFA pour sauver l’équipe aux tirs au but confirme aussi qu’il est armé mentalement.»
Cependant Alonzo le reconnaît, tout n’est pas encore parfait : «Pour l’instant, la balance erreur-exploit est pour moi négative, considère l’ancien gardien. Je veux dire par là qu’il n’a pas rapporté plus de points qu’il n’en a coûtés.» Son manque de décision dans les moments tendus, notamment le but encaissé contre Leverkusen en Ligue des Champions, est aussi pointé du doigt : «Celui-là, il ne doit pas le prendre, pas lui», poursuit Alonzo, avant d’évoquer aussi son attitude lors de l’action qui a vu Zabarnyi être expulsé. Il recule au départ alors qu’il doit avancer, analyse le consultant. C’est l’attitude typique du gardien qui n’est pas en pleine confiance.»
En revanche, pas question de condamner trop vite celui que beaucoup voient comme l’avenir du poste en équipe de France : «Pour l’heure, le compte n’y est pas, tranche Alonzo. Mais on a laissé tellement de temps à des truffes absolues, qu’on ne peut pas agir différemment avec quelqu’un du talent de Lucas Chevalier. C’est le futur grand gardien français, sans aucun doute. Mais pour l’instant, il n’est pas encore aussi fort que Gigio, Maignan, Neuer ou Courtois. Il faut lui laisser du temps. Il est exactement dans la même position que Donnarumma quand il a succédé à Navas. Il lui faudra certainement quelques gros matchs de gardien pour retrouver ce côté dominant. Je veux le voir tout dégommer dans sa surface comme il le faisait à Lille.»
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