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·16 septembre 2025

PSG - Lens : supporters en sang, la préfecture assume les violences

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La préfecture de police de Paris assume tout ce qu'il s'est passé contre les supporters lensois en marge du déplacement sur la pelouse du Paris Saint-Germain.

Le choc de Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et le RC Lens devait se jouer dans une ambiance de gala. Mais en marge de cet affrontement, un tout autre spectacle s’est joué. Près de 4 000 supporters lensois avaient fait le déplacement, encadrés par un arrêté préfectoral strict. À leur arrivée vers 16 heures, leurs cars sont stoppés au stade Géo-André, non loin du Parc.


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Les forces de l'ordre veulent procéder aux palpations de sécurité, une procédure classique selon la préfecture. Mais dès ce moment, les tensions montent. "Humiliation organisée", dénoncent les ultras des Red Tigers, décrivant des forces de l’ordre déjà armées de matraques et de gaz. Le club artésien, lui, a rappelé son attachement au "référentiel parcours visiteur", qui prévoit des zones de fouille précises, un cadre que Lens estime non respecté.

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La préfecture assume tout

Selon la préfecture, une partie des supporters accepte les contrôles et rejoint le parcage du Parc des Princes. Mais d’autres refusent la palpation et restent près de leurs cars. Vers 17 heures, certains tentent de forcer le portail du stade Géo-André. C’est le point de rupture : les forces de l’ordre interviennent, utilisant gaz lacrymogènes et "moyens de défense intermédiaires". Bilan officiel : 13 blessés légers, dont un nécessitant des soins sur place, et deux interpellations pour violences contre des policiers. Du côté des Red Tigers, le ton est bien plus virulent : "Certains d’entre nous ont fini en sang, frappés par des coups aussi absurdes que brutaux".

En solidarité avec ceux restés à l’extérieur, une grande partie du parcage lensois quitte le stade à la mi-temps. "On a été conduits comme du bétail vers le parking", raconte un supporter. Les bus repartiront finalement vers 19h30, escortés jusqu’au Pas-de-Calais sans possibilité de pause sur les aires d’autoroute.

Malgré la polémique, pas question pour les autorités de reculer. Dans un communiqué, la préfecture de police insiste : "Le préfet de police assume totalement les décisions prises : le déplacement de supporters ultras ne peut se faire que dans un cadre défini à l’avance et qui doit être respecté par tous", dans des propos rapportés par Le Parisien. Un discours qui ne passe pas chez les Red Tigers : "Nous ne laisserons pas passer cette gestion calamiteuse comme s’il s’agissait d’un couac logistique. Quand l’État se comporte en organisateur d’humiliations et de violences, il faut agir et vite".

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