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·19 novembre 2025
PSG – Leonardo souligne « l’histoire fantastique » et envoie un missile aux journalistes

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·19 novembre 2025

Leonardo, notamment ancien joueur et directeur sportif du Paris Saint-Germain (2011-2013 et 2019-2022), s’est confié au micro de RMC Sport ce mardi soir. Il a notamment été invité à revenir sur le sacre en Ligue des Champions en 2025. Selon lui, il n’y a pas des erreurs qui empêchent de gagner avant, mais surtout un superbe parcours pour y arriver.
Qu’as tu ressenti le 31 mai ?
C’était tellement beau, tout ! Les dernières années n’étaient pas faciles. C’était un peu déséquilibré. Il y avait toujours des choses compliquées. Dans mon passage, il y a eu le COVID, la finale sans supporter. Mais après, quand tu vois le premier semestre un peu en difficulté, puis les choses qui arrivent.
Luis Enrique en personne centrale qui a transmis les choses vécues à une équipe jeune. Je pense que c’était un peu logique que le PSG arrive à cet effectif. C’était avec le rêve de tout le monde de voir une équipe française gagner. João Neves, je l’adore. Vitinha aussi, et Pacho, Nuno Mendes…
Tu as recruté des joueurs qui ont joué cette finale.
Oui, mais ça ne change rien. L’équipe d’avoir une équipe plus jeune était déjà là avec Donnarumma ou Nuno Mendes.
Tu as raté le dessert après avoir lancé le projet des jeunes ? Les dirigeants pensaient déjà à cette idée après les stars ?
Que ce soit clair, je ne suis pas venu faire un procès des années.? J’ai toujours pensé à 2 clubs, Paris et Milan, pour les défendre au maximum.
Il a fallu construire d’abord pour passer à une autre étape ?
C’était 15 ans d’une histoire fantastique. J’étais au début, je sais ce que les gens pensaient, voulaient. Vous dites des choses, c’est votre travail, sur qui voulait quoi. Mais c’est une histoire fantastique. J’ai eu une grande autonomie, je remercie la vie.
Il y a eu de l’argent aussi pour recruter ?
Bien sûr, c’est dans tous les projets. Le classement économique ressemble toujours au classement sportif. S’il n’y a pas le Qatar, tu ne gagnes pas la Champions League.
Luis Enrique a eu un projet très particulier par rapport à ce qu’il y avait avant, c’est un regret de ne pas avoir eu une équipe aussi forte collectivement ?
Je ne peux pas séparer les moments où je suis là ou non. Le PSG a eu une grande histoire. Le Qatar est arrivé dans un autre contexte, un autre football. Ce n’était pas juste empiler des stars, les joueurs demandaient à venir.
Pas Messi ou Neymar, ils viennent pour l’argent.
C’est vous que le dites, sans connaître les détails. On ne va pas faire un procès. Quand on voit les 15 dernières années, il y a eu de l’apprentissage, de l’expérience, des choses qui mènent à quelque chose de fantastique.
Il n’y a pas des erreurs avant ?
Mais, bien sûr ! Mais cela se passe aussi dans d’autres équipes.
Les entraîneurs ont été moins soutenus que d’autres, Luis Campos a eu plus de liberté. Ils ont compris que c’était mieux de faire autrement, de ne pas laisser trop de liberté aux joueurs, d’avoir Neymar qui faisait ce qu’il veut.
C’est très difficile pour vous de comprendre. Je comprends, qui ici connaît la gestion d’un club. C’est très difficile de connaître l’équilibre. Vous dites que Neymar faisait ce qu’il veut, mais vous êtes basés sur quoi ? Sur la presse ?
Non, sur ce que tu as dit aussi.
Non, non, faire ce qu’il veut c’est autre chose. Si un joueur fait quelque chose qui n’est pas bien, à la fin on voit le résultat. C’est bien pour la presse ce que vous dites. Mais à la fin, avoir des joueurs comme Neymar, Mbappé, Messi, Cavani, Ibrahimovic, c’était très important. C’est une construction.
L’équipe de Luis Enrique qui a gagné la LDC était meilleure que l’époque Thiago Motta, Ibrahimovic…?
L’équipe a gagné. Mais quand tu vois les joueurs de l’époque, c’était très bien. Si tu prends le même effectif qu’aujourd’hui en 2012, est-ce qu’il gagne ? On ne sait pas. Et inversement avec celui de l’époque aujourd’hui.









































