PSG, Maroc : la routine dingue d'Hakimi pour disputer la CAN | OneFootball

Le taulier du PSG et de sa sélection se voit dans l’obligation de s’infliger un calendrier fou afin de pouvoir revenir à temps pour aider le Maroc à briller le mois prochain lors d’une Coupe d’Afrique des Nations attendue par tous un peuple, elle qui se jouera à domicile. L’optimisme est par ailleurs bien remonté dans son entourage et celui des Lions de l’Atlas.

À moins d’un mois du coup d’envoi de la CAN 2025, Achraf Hakimi a entamé une sacrée course contre la montre. Blessé face au Bayern Munich en Ligue des champions après un tacle aussi dangereux qu’inutile de Luis Diaz, le latéral du Paris Saint-Germain s’est lancé dans un programme de rééducation intensif pour espérer être prêt à temps pour la compétition organisée chez lui, au Maroc. Un enjeu sportif et symbolique immense, que ceux qui l’accompagnent au quotidien mesurent pleinement.

La détermination sans faille d’Hakimi au quotidien

Parmi eux, Nasser Larguet, ancien directeur technique national du Maroc, désormais en poste en Arabie saoudite. Proche du joueur, il s’est confié à RMC Sport sur la détermination hors norme du capitaine des Lions de l’Atlas, actuellement en rééducation en Espagne et le témoignage est éloquent : «Achraf Hakimi est en train de doubler ses efforts et fait pratiquement six heures de rééducation par jour pour revenir à un moment donné et aider son équipe nationale», raconte Larguet, admiratif devant la discipline imposée par le joueur. Ces derniers jours, Hakimi a d’ailleurs été aperçu à Elche, assistant à un match du Real Madrid, où il est apparu fidèle à son état d’esprit, animé par l’urgence de retrouver le terrain : «Je vais continuer la rééducation pour revenir le plus vite possible sur le terrain, qui me manque beaucoup».

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Le Maroc reprend lui aussi de l’espoir

Walid Regragui, lui aussi, laisse transparaître un optimisme grandissant. Longtemps inquiet, le sélectionneur du Maroc observe désormais des signes encourageants. Sur Canal+, il a tenu à souligner l’évolution positive du dossier : «Le top du top, c’est qu’il ait un truc juste pour qu’il soit revenu pour le CAN», glisse-t-il. «Quand il va rentrer, ça va être un animal. On va s’embrouiller quand il va revenir parce que lui, c’est une machine.» Il faut dire que, dans un premier temps, les diagnostics étaient particulièrement défavorables. Les premières informations évoquaient même un forfait probable pour les premiers matchs de la compétition. Néanmoins, la volonté du joueur, associée à un suivi médical rigoureux, semble changer la donne. Selon les dernières estimations, Hakimi pourrait finalement être disponible dès le match d’ouverture face aux Comores, au stade Moulay Abdellah de Rabat.

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