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·2 novembre 2024
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Derrière au score après quelques minutes de jeu, le RC Lens a paru trop insuffisamment armé pour faire jeu égal face au PSG (1-0), Brice Samba limitant la casse. De 3 à 7, découvrez nos notes après cette rencontre de la 10e journée de Ligue 1.
Sans lui, l’addition aurait été bien plus salée. Auteur de sept arrêts, Brice Samba (7) a écœuré les attaquants parisiens après n’avoir rien pu faire sur l’ouverture du score (1-0, 4′). Entre autres parades, il détourne notamment l’enroulé magnifique de Bradley Barcola en s’envolant et en s’interposant avec sa main opposée (72′). Parfois en difficulté à la relance, mettant même en danger son équipe, il s’est à chaque fois rattrapé en remportant son face-à-face devant Marco Asensio (35′). En bref, un capitaine qui a tenu tant bien que mal le navire lensois à flot.
Plein de personnalité dans l’entrejeu, Andy Diouf (6) a pris le dessus sur les milieux parisiens moins athlétiques. Quasiment toujours impliqué dans les mouvements offensifs intéressants du RC Lens, il a aussi apporté individuellement grâce à ses projections permettant de casser des lignes et d’apporter le danger aux abords de la surface parisienne (27′, 53′, 65′). Présent dans la surface en fin de rencontre sans cadrer (79′), il aurait également pu récolter un carton rouge si Monsieur Delajod s’était montré moins permissif après une intervention très musclée sur le genou de Willian Pacho.
Très souvent esseulé sur le front de l’attaque, encore après la sortie prématurée de Florian Sotoca sur blessure (20′), M’Bala Nzola (5) a fait ce qu’il a pu. En difficulté dans les petits périmètres face à la pression parisienne, qui l’a plutôt bien coupé de ses coéquipiers, l’attaquant lensois a quand même pesé par sa qualité de pressing (25′), ses quelques combinaisons quand il en avait l’occasion et son impact athlétique en général. Son duel avec Pacho était un vrai match dans le match et il aurait pu être récompensé de ses efforts en fin de rencontre, mais l’Angolais était trop court (79′).
Sandra Ruhaut/Icon Sport
Aligné en tant que piston droit à la surprise générale, Jhoanner Chavez (5) a plutôt bien tenu ce rôle inhabituel face à la plus forte adversité possible en Ligue 1. Parfois emprunté dans la surface adverse en n’étant pas sur son pied gauche (7′), l’Équatorien a aussi fait la différence et délivré un centre dangereux du pied droit (32′). Il a également soufflé le chaud et le froid sur le plan défensif, tantôt avec des retours défensifs impressionnants (23′), tantôt en étant pris dans son dos par un Bradley Barcola dangereux (66′).
Fautif sur l’unique but de la rencontre (1-0, 4′), après une passe pas assez appuyée et un tacle manqué, Jonathan Gradit (3) a eu du mal à se remettre en ordre de match après ce début de rencontre catastrophique. Il n’a remporté que deux de ses six duels, étant parfois en retard (47′) et manquant globalement d’assurance technique à la construction. Remplacé dès l’heure de jeu par Malang Sarr (62′).
Axial gauche ce samedi, Abdukodir Khusanov (3) n’a pas dégagé la même autorité que depuis le début de saison. Pris à défaut par Achraf Hakimi (19′), l’Ouzbek a aussi fait preuve d’un certain déchet technique en perdant bon nombre de ballons (25 touches seulement pour 7 pertes de balle). Surtout, après un premier carton jaune déjà amplement mérité en fauchant Nuno Mendes (45+1′), il a emporté tout sur son passage – et notamment la cheville d’Achraf Hakimi – en manquant de maîtrise sur son tacle face au Marocain (60′). Très logiquement expulsé, il a laissé à dix des Sang et Or qui ont paradoxalement montré un meilleur visage en infériorité numérique.
Samba (7) – Gradit (3), Danso (4), Khusanov (3) – Chavez (5), Thomasson (4), Diouf (6), Machado (4) – Zaroury (4) – Sotoca (non noté) puis Ojediran (5), Nzola (5)
Enzo PAILOT
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
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