PSG : un chiffre d'affaires record sur la saison 2024-2025 | OneFootball

Porté par les revenus de la Ligue des Champions et ses réussites sportives majeures la saison dernière, le PSG affiche un chiffre d'affaires en hausse et record, 837 M€, sur l'exercice 2024-2025. Malgré ces chiffres, le résultat net reste négatif.

Il n'y a pas que sur le terrain que le PSG a enregistré une année record. Le club de la capitale a rendu publics, ce mardi, ses résultats annuels pour la saison 2024-2025. Le club de la capitale, qui a remporté sa première Ligue des Champions, enregistre un chiffre d'affaires record de 837 M €, alors qu'il n'était que de 99 M € à l'arrivée de QSI en 2011. En hausse d'un peu moins de 4 % par rapport à l'année précédente (806 M € en 2023-2024), ce chiffre d’affaires s’explique par les très forts revenus de la Coupe du monde des clubs aux États-Unis (46 M € sur cet exercice), la réussite sportive et ses corollaires : entrées au stade, ventes de maillots et de produits dérivés, arrivée de nouveaux partenaires, etc. Grâce à ce chiffre d'affaires, le PSG monte sur le podium des clubs les plus puissants économiquement au monde, derrière le Real Madrid, dont le chiffre d'affaires dépasse le milliard d'euros, et Manchester City.

La menace de l'UEFA

Malgré ces très bons chiffres, le résultat net annuel reste négatif, mais le club, présidé par Nasser Al-Khelaïfi, fait valoir une "très bonne tendance" avec une perte inférieure aux 60 M € de l'an dernier. L'enjeu immédiat pour le PSG, confronté à la surveillance de l'UEFA dans le cadre du fair-play financier, était de respecter la "règle relative aux frais liés à l’équipe" (les coûts de l’effectif : salaires, transferts, commissions…), qui impose que ces dépenses restent sous la barre des 70 % des revenus du club. Le PSG, qui a envoyé ses résultats le 15 octobre, communique ce mardi sur un ratio inférieur à 70 %, ce qui devrait entraîner une levée prochaine de la surveillance accrue de l’UEFA (la décision sera communiquée en fin d’année ou au début de 2026). Cette marge offrira au club la possibilité, si le secteur sportif le souhaite, de financer des transferts lors du mercato d’hiver.

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