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·30 mai 2025
PSG/Inter Milan – Luis Enrique « nous sommes une équipe habituée à jouer des finales. »

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·30 mai 2025
Samedi, en finale de la Ligue des Champions 2024-2025, le Paris Saint-Germain affrontera l’Inter Milan à l’Allianz Arena de Munich (coup d’envoi à 21h, diffusion sur Canal+ et M6). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.
Une semaine axée sur la gestion des émotions ?
Je crois que nous sommes une équipe qui est relativement habituée à jouer des finales. Ce sont des situations déjà vécues. La motivation et la gestion du mentale sont importantes, nous sommes habitués.
Une partie de la préparation a été de s’adapter à une autre culture après les équipes anglaises ?
Pas vraiment, parce que la culture du football est universelle. Chaque équipe est différente, a ses caractéristiques. Mais c’est vrai qu’il y a eu des équipes anglaises. Maintenant, c’est une équipe italienne, que l’on connaît tous. C’est une équipe qui travaille bien, avec le ballon c’est difficile de lui prendre et ensuite elle sait très bien défendre.
Vous pensez avoir la possession demain ?
L’idée est de se préparer à toutes les possibilités. C’est une finale, le score conditionne le comportement des équipes. Nous savons bien gérer cela, nous l’avons fait durant la saison. Nous allons essayer d’amener le jeu vers nos points forts.
Deux attaquants en pointe demain, il y a des changements ?
Bien sûr, surtout dans le pressing. La position des deux joueurs a une influence. L’Inter Milan a une idée de jeu claire, avec de la mobilité. Cela change des choses. Notre philosophie ne change pas, mais il y a des adaptations. Ce n’est pas pareil de jouer Arsenal, Liverpool, City ou l’Inter, mais nous avons toujours le même objectif.
Quelle est votre relation avec le groupe ? Vous avez eu une remise en question de votre gestion depuis votre arrivée ?
C’est la même symbiose depuis le premier jour. Vous n’avez peut-être pas voulu la voir. J’ai ma manière d’être, j’ai toujours eu cette relation. Parce qu’il y a une victoire, on s’entendrait mieux ? Non. On avait déjà une très bonne relation. J’ai un groupe exceptionnel. J’ai essayé de connaître mes joueurs et de les faire progresser.
Comment allez vous au niveau de l’énergie, vous Luis Enrique ? Vous retrouvez la finale 10 ans après.
Je me sens très bien. Je vis tous cela avec la tranquillité que donne la maturité. J’ai gagné en expérience depuis ma finale remportée il y a 10 ans. Je transmets la bonne opportunité que l’on a auprès des joueurs.
On peut marquer l’histoire avec le PSG. C’est très important, mais il faut gérer cela et ne pas être débordé. J’ai adoré l’entraînement et l’énergie. Nous sommes prêts, il n’y a aucun doute. Comme l’Inter. On va tout faire pour gagner.
L’Inter a la pression 2 ans après sa défaite, c’est un avantage ?
Il y a plusieurs lectures possibles, c’est difficile de prédire dans le football. Dans la vie, c’est important d’avoir de l’expérience. Pour d’autres choses, c’est relatif. Nous avons eu un parcours très difficile depuis le début. C’est un avantage aujourd’hui. Nous avons l’habitude de ces matchs.
Par exemple, nous avons dû jouer contre le Bayern ici. Et nous avons joué des finales toute la saison. Nous jouons sans peur. Nous voulons entrer avec nos meilleures armes.
Vous aviez décidé de mettre Dembélé hors du groupe pour Arsenal en phase de ligue, c’était votre meilleur choix ?
J’ai un super effectif, il faut tirer tous les joueurs vers le collectif et il faut la personnalité nécessaire pour cela. Il peut y avoir des polémiques, cela fait partie du jeu. Mais c’est le travail de l’entraîneur de faire les choix, même si on ne peut pas avoir toujours raison. Je suis à l’aise avec mes choix dans ma carrière.
Les supporters n’avaient pas pu venir il y a 5 ans, ce serait encore plus spécial de gagner demain ? Vous avez fait un grand parcours contre la Premier League ?
J’espère que ce sera un grand match, qui marquera l’histoire. Nous avons battu des équipes anglaises dans la saison, ce n’était pas facile, mais nous avons pu faire grandir notre football et on espère en profiter demain. Je pense que nous sommes prêts, nous verrons demain.
Vous avez insisté sur le fait de marquer de façon collective, vous affrontez demain une équipe qui sait très bien resserrée. Quelle est la grande difficulté ?
C’est très simple, quand l’équipe est repliée, alors il y a peu d’espaces. C’est toujours compliqué. Mais mes équipes sont habituées à cela, c’est ce que l’on affronte le plus. Mais l’Inter a des joueurs de très haut niveau en attaque et en défense. C’est pour cela qu’ils sont en défense. Il faudra s’adapter à ce que demande le match. Un but peut tout changer. Il faudra s’adapter et jouer de bout en bout. Je suis optimiste.
Dembélé a affiché son sérieux en affirmant qu’il sourit à l’intérieur. Il a marqué davantage cette saison, vous aimez ses performances et son état d’esprit collectif ?
Oui, bien sûr. C’est notre mentalité. On sait comment grandir ainsi. On a su surmonter les problèmes confrontés. Dembélé a été un des meilleurs joueurs de la saison, peut-être le meilleur. Il défend, se bat, est décisif. Il montre l’expérience. Je suis heureux d’entendre ses mots et de le voir en confiance. C’est en équipe que l’on va essayer de gagner demain.
Cela pourrait être votre titre le plus important comme entraîneur ?
Ma grande motivation est de marquer l’histoire au PSG. Je veux donner du bonheur aux supporters, à un club de très haut niveau. Être les premiers, cela compte. On donnera le maximum, on acceptera ce match, on est chanceux d’être là. Nous voulons rendre les supporters heureux.