QRM : le club fait machine arrière sur X après des posts moqueurs | OneFootball

Suite à la victoire de son équipe dans le derby, le compte X de QRM a décidé de titiller son voisin du FC Rouen. Une communication qui n'a pas plu à la direction de Quevilly.

À la suite d’un derby particulièrement tendu entre Quevilly-Rouen Métropole et le FC Rouen, disputé vendredi dernier dans le cadre de la 30e journée de National, la communication digitale de QRM s’est retrouvée au centre de la polémique. Quelques jours après la rencontre, marquée par une ambiance électrique et plusieurs incidents, le club normand a publié un communiqué pour désavouer les publications de son community manager, tout en présentant ses excuses. Au terme d’une rencontre animée, conclue sur une victoire 2-1 de QRM malgré deux exclusions, le ton est rapidement monté sur les réseaux sociaux. Le community manager du club a publié une série de messages moqueurs à l’encontre de l’adversaire rouennais, dont un, supprimé depuis, qui a visiblement franchi les limites fixées par la direction.

"Le club se désolidarise des posts qui ont été publiés ce week-end par son CM, qui a agi de sa propre initiative et sans aval de sa direction, et s’excuse auprès de toute personne qui aurait pu être choquée ou blessée par des propos contraires à nos valeurs." La réaction des supporters de QRM ne s’est pas fait attendre. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur soutien au community manager sur les réseaux sociaux, déplorant ce qu’ils perçoivent comme un manque de courage de la part des dirigeants. Certains estiment que cette communication incisive était en phase avec l’intensité d’un derby, et regrettent un excès de prudence de la part du club.

Un arbitre victime d'un jet de projectile

Cet épisode intervient dans un climat déjà tendu. Le derby a en effet été émaillé d’incidents en tribunes : un arbitre assistant a été atteint à la tête par un projectile lancé depuis la tribune du FC Rouen, selon un communiqué de la préfecture de Seine-Maritime. L’auteur présumé a été identifié puis interpellé peu après la fin de la rencontre. Dans un stade Robert-Diochon partagé par les deux clubs, la tension du terrain s’est prolongée dans les gradins et jusque sur les réseaux sociaux. Si les faits de jeu et les débordements en tribune seront traités par les instances compétentes, l’épisode met en lumière une question plus large sur les limites de la communication numérique des clubs, entre engagement des communautés et respect des principes de neutralité.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.