Evect
·1 octobre 2025
Quand KMP désobéissait à Galtier pour offrir le derby à l'ASSE

In partnership with
Yahoo sportsEvect
·1 octobre 2025
Kévin Monnet-Paquet est revenu sur sa carrière de footballeur professionnel dans les colonnes du quotidien sportif L'Équipe. Forcément, plusieurs passages concernent l'AS Saint-Étienne.
Il faut dire que Kévin Monnet-Paquet a passé une bonne partie de sa carrière dans le Forez : il a défendu les couleurs de l'AS Saint-Étienne entre 2014 et 2021.
Dans les colonnes de L'Équipe, KMP revient sur ses souvenirs. Il évoque notamment une consigne de Christophe Galtier qu'il n'a pas respectée lors d'un derby, ce qui a finalement offert le match à l'ASSE contre l'OL : "Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : "On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s'ouvrir en allant les agresser." (Corentin) Tolisso se retrouve dos au but. J'avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à (Alexander) Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action (1-0, le 17 janvier 2016)."
chevron_right À lire aussi
Monnet-Paquet confie d'ailleurs que l'atmosphère des derbys à Geoffroy-Guichard constitue son plus beau souvenir de carrière : "L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! J'ai connu ce bonheur (2-0, le 5 février 2017). Le fait que les supporters stéphanois m'aient dédié une chanson et qu'elle reste, - ils me la chantent direct dès qu'ils me croisent au stade - me fait plaisir ("Allez, allez, oho ! Ne jamais oublier, ce soir on va gagner, grâce à Monnet-Paquet !"). Cela ne signifie pas que j'en mérite une plus que les autres. Il y a quarante joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c'était pour rigoler. Après, pour m'encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m'a touché."
L'ancien vert regrette ses nombreuses blessures en fin de carrière, notamment celles à Saint-Étienne alors qu'il était au top de sa forme : "Les blessures, c'est le destin. Sans elles, j'aurais joué jusqu'à 38 piges. Du moins, tant que je peux, tellement les ambiances dans un stade me manquent. Je retiens aussi que si je n'étais pas non plus un crack, je me suis fait les croisés au top de ma forme. À gauche, piston, numéro 6... Jean-Louis Gasset avait fait de moi le "couteau suisse" des Verts. J'étais à l'aise de "ouf" sur le terrain, et c'est là que je me blesse gravement."