Le Petit Lillois
·8 avril 2025
« Quand on arrête le foot, on se dit qu’on a eu la chance » : Nolan (ex-LOSC) éternellement reconnaissant envers les Dogues

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·8 avril 2025
Retraité depuis près d’un an, Nolan Roux aime se rappeler de vieux souvenirs, dont certains sur la scène européenne. Il l’avait découvert grâce au LOSC, et garde précieusement ces instants en mémoire.
Du haut de ses 37 ans, Nolan Roux est un retraité. Mais après avoir disputé 467 rencontres (dont 138 au LOSC) dans neuf clubs différents, il ne se voyait pas tout arrêter d’un coup, d’un seul. Il évolue actuellement sous les couleurs de l’Olympique Fourquésien (Gard), écurie avec laquelle il bataille pour une promotion en première division de district. L’ancien buteur, auteur de 37 réalisations chez les Dogues, a découvert un monde qu’il ne connaissait plus : « Au début j’étais en peu réticent, je me posais la question sur le foot amateur, si ce n’est pas un peu spécial », confiait-il à Ouest-France.
« Mais au final pas du tout. C’est très respectueux. Je ne suis pas là pas pour monter mes talents d’ancien pro. Juste prendre du plaisir en jouant. Aimer ce foot du dimanche. C’est de là que vient la passion. La plus grosse difficulté, ce sont les terrains ! (rire) », lâchait-il, vivant ce que beaucoup d’entre nous peuvent vivre chaque week-end.
Alors qu’il est en train de se créer de nouveaux souvenirs, plus champêtres, il s’en rappelait des anciens. Après le Stade Brestois, où il se révélait aux yeux des observateurs du football français, Nolan rejoignait le LOSC (2012-2015). C’est là qu’il découvrait les joies de la Coupe d’Europe : « La Ligue des Champions et la Ligue Europa, oui. En Ligue des Champions, on avait été éliminés en phase de poules. Mais on avait rencontré des équipes comme le Bayern, Valence (ainsi que le BATE Borisov)… J’avais quand même pu jouer à l’Allianz Arena, même si on avait été bien battus ce soir-là (6-1 en novembre 2012, avec notamment Franck Ribéry dans les rangs bavarois). Quand on arrête le foot, on se dit qu’on a eu la chance d’affronter de tels joueurs. Peu importe le score », se rappelait ainsi le natif de Compiègne, reconnaissant d’avoir pu vivre ce genre d’épopées malgré les difficultés.
« Il entrait sur un terrain pour prendre du plaisir et pour en donner »
Un autre souvenir, qu’il avait déjà brièvement évoqué par le passé, concerne Eden Hazard. Son ancien coéquipier l’a marqué pour toute la vie : « J’ai bien déclaré qu’Eden Hazard était le joueur le plus fort avec lequel j’ai évolué ? Ah oui, oui, oui !, s’exclamait Nolan Roux. J’ai côtoyé des joueurs qui étaient aussi très, très forts. Mais Eden était capable de forcer la décision sur un match à lui tout seul. Ce n’était pas seulement ses dribbles, ses buts… Il était super influent pour notre équipe, et les adversaires le craignaient tellement qu’il en avait souvent deux sur le dos. Et en plus il était altruiste.
C’était un talent pur. Il entrait sur un terrain pour prendre du plaisir et pour en donner, que ce soit à ses partenaires ou aux supporters. Franchement, c’était juste beau à voir, et utile en plus. Un joueur de très, très haut niveau », concluait ainsi l’ancien pensionnaire du LOSC. Eden Hazard ? Ce dernier est lui aussi toujours rattaché au monde du ballon. Il est même devenu ambassadeur d’une toute nouvelle récompense individuelle qui sera attribuée à une individualité à la fin de la saison en Ligue 1.