Olympique-et-Lyonnais
·29 décembre 2025
"Quand on repense à cet été"… l’OL veut voir 2026 avec optimisme

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·29 décembre 2025

Depuis treize ans, les supporters de l’OL ont appris à devoir vivre sans trophée après une décennie de succès. Seulement, depuis deux ans, ils ont certainement l’impression d’avoir vécu une histoire à mille à l’heure, où chaque jour suffisait à sa peine. Qui peut encore s'imaginer que Laurent Blanc prenait les rênes du club il y a trois ans ? Personne, tant la venue du "Président" semble remonter à des années lumières. La fin du règne de Jean-Michel Aulas et sa succession par John Textor ont plongé le club dans un chaos presque quotidien, avec en point d’orgue cette relégation administrative prononcée le 24 juin dernier par la DNCG.
L’ultime coup de massue au sein d’une année 2025 loin d’être de tout repos. "Je pense que le club a mis en place un environnement très, très sain. Ce qu'il n'y avait pas eu depuis un moment. C'est toujours plus facile de jouer dans ce genre d’environnement", soulignait Corentin Tolisso au moment de faire le bilan de cette première partie de saison. En l’espace de six mois, l’OL a retrouvé un semblant de sérénité avec l’arrivée de Michele Kang à la présidence et un duo Gerlinger - Louis-Jean pour diriger les affaires courantes du club.
Tout n’est pas encore revenu à la normale et le directeur général table "sur deux à trois ans", mais les efforts faits ont été salués par la décision de la DNCG d’alléger les contraintes pour cet hiver. Preuve qu’un climat de confiance autour du club recommence à poindre le bout de son nez. En coulisses, le chantier prend petit à petit forme, mais il fallait encore le retranscrire sur le terrain. Car c’est avant tout là que l’OL joue son avenir. Si la formation rhodanienne pointait à une 15e place au moment de basculer en 2026, l’euphorie de jouer en Ligue 1 en 2025-2026 aurait été bien différente.
Or, Tolisso et ses coéquipiers pointent à la 5e place en championnat et sont premiers en Ligue Europa. Presque miraculeux. "Je pense que le bilan est positif. Comme vous l'avez dit, si on reprend tout le contexte et tout ce qui s'est passé cet été, je pense que 100% des gens, des supporters, de ceux qui aiment l'OL, si on leur avait dit qu'à la mi-saison, on serait 5ème de championnat et 1er en Europa League, tout le monde aurait signé." Revenu d’entre les morts en arrachant son maintien dans l’élite au terme d’un appel devant la DNCG, l’OL a donc dû bricoler pour mettre sur pied un effectif capable de performer.
Est-ce que Matthieu Louis-Jean et la cellule de recrutement s’attendaient à voir Afonso Moreira et Pavel Sulc comme fer de lance offensif et Tyler Morton comme dépositaire du jeu lyonnais ? Au plus profond, oui certainement, mais cela représentait avant tout des paris. Des choix qui ont tenu la route, même si là encore tout n’a pas été parfait avec les difficultés de Satriano et Karabec, le niveau léger de Kluivert et Hateboer. Mais l’OL a compensé son manque de talent par une mentalité à l’épreuve des difficultés. "Avec les recrues qui sont arrivées, ç'a fait un bon groupe. Je le répète, mais l'état d'esprit aujourd'hui est exceptionnel. On n'a pas fait tout le temps des matchs parfaits. Ce n'était pas très beau, mais on a fait aussi des belles choses. Aujourd'hui, ce groupe est très, très compétitif. Il a envie de gagner. Surtout, il a l'état d'esprit irréprochable."
Cela lui a permis de gagner contre l’OM, Lens ou encore. Mais les points laissés en route contre Toulouse, le Paris FC ou Auxerre peuvent donner quelques regrets de ne pas être plus proches du podium. "Nous pourrions avoir plus de points", a concédé Paulo Fonseca tandis que le capitaine Tolisso pointe "pas mal d'erreurs de jeunesse sur cette première partie de saison avec des matchs où on est vraiment passés à côté". Des regrets, mais le sentiment d’être toujours vivant avec une année de galère.









































