Le Journal du Real
·19 décembre 2025
« Qu’ils demandent pardon ! », Roncero explose par rapport à une scène à Talavera

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·19 décembre 2025

Le Real Madrid s’est qualifié à Talavera, mais une scène captée sur le banc a déclenché une polémique et n'a pas plu à Tomas Roncero. La scène a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Après un but encaissé face à Talavera, pensionnaire de D3, plusieurs joueurs du Real Madrid (notamment Vinicius, Endrick, Arda Güler et Mastantuono) apparaissent souriants, presque détendus, sur le banc.
Une image difficilement acceptable pour une partie de l’opinion, dans un contexte où le club traverse une période de doutes et où chaque match est scruté à la loupe. Plus que le score ou la qualification, c’est l’attitude qui a choqué. Celle des remplaçants entrés en jeu a également été inacceptable.
Sur le plateau de l'émission El Chiringuito, Tomás Roncero ne cache pas sa colère. Pour lui, ces rires traduisent une rupture avec l’ADN du club. Être mené ou mis en difficulté par un adversaire largement inférieur sur le papier devrait provoquer de la tension, de la rage, pas de la légèreté. « Vous rigolez de quoi ? », lance-t-il, dénonçant une banalisation du ridicule.
Au-delà de l’instant, Roncero pointe un symbole. Pour lui, ce n’est pas une question de personnalité ou d’humeur, mais de responsabilité. Le Real Madrid ne peut pas se permettre de donner l’image d’un club qui ne souffre pas quand il vacille. Encore moins face à un adversaire qui joue le match de sa vie.
💣 LOS JUGADORES, DE RISAS con el 2-3 del Talavera. ‼️ Xabi Alonso sufriendo y ellos al fondo... 👉 Vinicius, Mastantuono, Guler, Endrick👈
Dans son intervention, Roncero va plus loin et individualise le débat, évoquant notamment Vinicius. Non pour nier son talent ou son engagement passé, mais pour rappeler ce que représente être un leader au Real Madrid. Selon lui, un joueur majeur ne peut pas se contenter de performances ou de statistiques. Il doit incarner les valeurs du club à chaque seconde, surtout dans les moments inconfortables. Le journaliste insiste sur le fait de demander pardon. Pas via un tweet, pas à travers une vidéo calibrée sur les réseaux sociaux, mais dans l’intimité du vestiaire.
Reconnaître que l’attitude n’était pas à la hauteur, comprendre que ce maillot impose une exigence permanente. Pour Roncero, c’est ainsi que l’on devient un vrai capitaine. Cette polémique révèle un malaise plus large autour de l’état d’esprit du groupe. Le Real Madrid, déjà dans une tourmente sportive, donne aussi parfois l’impression de flirter dangereusement avec la suffisance de ses “cadres”.
Bruno DE OLIVEIRA









































