Foot National
·11 décembre 2023
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En marge de la qualification pour les 32es de finale de la Coupe de France, l’entraîneur du Racing CFF Guillaume Norbert a pris la parole après avoir pris connaissance des arrêtés de la DNCG concernant Rouen.
20 ans après le Racing Club de France Football retrouve les 32es de finale de la Coupe de France 2023-2023. L’actuel septième du Groupe C du championnat National 2 s’est tranquillement imposé (3-1) sur la pelouse de Villers-Houlgate (National 3) lors du huitième tour de la plus belle des compétitions de football en France. À l’issue de la rencontre, l’entraîneur du club des Hauts-de-Seine Guillaume Norbert a félicité ses joueurs.
"C’est bien pour le club, les supporters, se félicite l’entraîneur Guillaume Norbert. Vingt après, ce n’est pas anodin. Nous, on restait sur 5 matchs sans victoire en championnat, il y avait un peu de doute. C’est important de relancer la dynamique", a-t-il confié dans les colonnes du Parisien.
Toujours au micro du Parisien, l’entraîneur du Racing Club de France Football Guillaume Norbert a pris la parole après avoir pris connaissance des lourdes sanctions prises par la Direction nationale du contrôle de gestion concernant Rouen (National). Le technicien ne décolère pas : "Si on montait en National, j’aurais gardé une bonne partie de mes joueurs et je pense qu’on aurait eu une équipe pour au moins se maintenir tranquillement, estime Guillaume Norbert. Là, j’ai dû tout reconstruire et maintenant, j’apprends que c’est nous qui aurions dû monter… C’est écœurant. Ça fait mal au crâne d’entendre tout ça, ajoute Guillaume Norbert. On se demande comment ces choses-là sont possibles… Quand on voit comment la DNCG peut être dure avec des clubs. On a l’exemple de Poissy qui est un club ami qui a été envoyé en 1re division de District. Ils avaient pourtant présenté un engagement ferme d’un partenaire pour couvrir leurs dettes. Rouen a, lui, triché sur ses comptes, a présenté de simples promesses mais il a été quand même autorisé à monter. Rouen a récupéré trois points sur tapis vert sur l’affaire des licences de Poissy. Ces trois points ont eu un impact énorme. Quand ils viennent chez nous fin avril, ils auraient dû avoir un point de retard. Ça change toute l’approche et la physionomie du match. Ils n’auraient pas défendu autant. On nous a vraiment privés d’un truc. Nous, on a fait tout ce qu’il fallait mais on a subi la triche de Rouen. La DNCG est très claire quand elle parle d’équité. À l’intersaison, on aurait dû entendre que Rouen ne pouvait pas monter et que c’est le Racing qui montait. Moi, je suis entraîneur et je m’attache déjà au préjudice sportif. Mais le préjudice financier est inquantifiable. En réalité, on ne pourra jamais savoir combien on a perdu d’années sur notre projet. Quand on voit combien c’est compliqué d’aller chercher une montée en National… Et ça va devenir encore plus difficile avec la réforme des championnats qui va reverser en N2 encore plus de clubs structurés. Mais on va continuer à se battre pour avancer, car dans la vie, il faut toujours savoir se relever, surtout face à l’injustice."
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