Ranieri à 48h de Roma / Milan revient sur l’arbitrage, les choix des joueurs, le mercato et Bove. | OneFootball

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·16 mai 2025

Ranieri à 48h de Roma / Milan revient sur l’arbitrage, les choix des joueurs, le mercato et Bove.

Image de l'article :Ranieri à 48h de Roma / Milan revient sur l’arbitrage, les choix des joueurs, le mercato et Bove.

Claudio Ranieri s’est exprimé ce vendredi 16 mai 2025 à 48h du dernier match de la saison à l’Olimpico ! L’AS Roma recevra ce dimanche le Milan pour le compte de la 37ème journée.

Je voudrais parler un peu du département offensif de la Roma, également en vue de l’avenir : est-il compétitif ou devra-t-il être renforcé ?

« Nous parlerons du mercato à la fin du championnat, je ne pense pas que ce soit le bon moment. Les faits parlent d’eux-mêmes : le nombre de buts que nous avons marqués et ceux que nous en avons encaissés. Nous verrons alors ce que nous ferons ».


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Souhaitez-vous ajouter quelque chose à propos de l’épisode de Bergame ? Souhaitez-vous commenter les propos du président de l’AIA ?

« Je maintiens mon idée. Je ne juge pas s’il y avait ou non penalty, je parle d’uniformité d’intention, du protocole VAR. Il y a eu des épisodes similaires en Serie A et en Ligue des champions, et le VAR n’est pas intervenu. Je demande pour comprendre, pour savoir ce que je dois dire à mes joueurs. Je pense qu’il est juste que le président prenne la défense de ses hommes. Moi aussi, devant tout le monde, je défendrais bec et ongles un de mes joueurs s’il était attaqué, mais ensuite, en privé, je lui dirais ce que je pense ».

« Je parle de l’erreur claire et évidente, car ce qui nous est arrivé s’est produit à d’autres occasions, en Italie et en Ligue des Champions, et la VAR n’est pas intervenue. C’est juste ça, mais très calmement, pour savoir ».


Mazzone vous a dit un jour que si vous ne montez pas les marches de l’Olimpico, vous ne pouvez pas dire que vous avez été entraîneur. Dimanche sera votre dernière fois. Vous les avez monté de nombreuses fois : qu’est-ce qui vous manquera le plus ? Et si vous deviez parler à un entraîneur qui n’a jamais entraîné la Roma auparavant, quel serait votre sentiment ? Quelle est cette différence dont Mazzone vous parlait ?

« La différence, c’est justement parce que nous sommes Romains et Romanisti, non ? Peut-être qu’un autre entraîneur n’a pas ce sentiment que nous, Romanisti, pouvons avoir. Je me souviens quand j’étais petit, dans le centre de formation de la Roma, et que le simple fait de regarder les joueurs jouer me faisait battre le cœur. Je me demandais si un jour je serais moi aussi sur le terrain ».

« Il va donc de soi que gravir ces marches est quelque chose qui va au-delà, non ? Voir le stade plein – cette année, mais aussi les autres années, signifie que l’équipe essaie de donner le meilleur d’elle-même et que les supporters, malgré les difficultés, sont proches de vous – est un sentiment merveilleux ».


La saison prochaine, la Roma pourra t-elle être construite pour se battre pour le Scudetto ?

« Je pense l’avoir très bien dit en arrivant : nous avons encore deux mercato où nous serons limités. Alors nous essaierons de faire le moins d’erreurs possible. Ensuite, nous verrons, car souvent, l’équipe la plus forte ne gagne pas : celle qui a réussi à construire quelque chose gagne. Vous avez vu, nous avons joué lundi dernier contre une équipe qui s’est construite en neuf ans. Alors je pourrais dire que nous y sommes. Mais non, au contraire, je dis que nous devons progresser. Nous avons commencé à poser les fondations, et petit à petit, nous construirons une équipe qui sera une source de fierté pour les supporters ».


A Bergame, nous avons revu Saelemaekers pendant quelques minutes. Qu’est-ce qui a motivé la décision de l’exclure pour autant de matchs ? Et puis je voulais vous demander si quelque chose a changé pour l’avenir aussi. Vous nous avez dit qu’il y avait une sorte de pacte avec Milan pour le garder : est-ce que quelque chose a changé dans les plans ?

« Je ne parle pas du mercato. Personnellement, je dois dire que Soulé s’est bien adapté sur le côté, et que lui et Saelemaekers ont créé une combinaison formidable avec Dybala, car ils échangeaient le ballon à 2000 à l’heure et posaient des problèmes à l’adversaire. Sans Dybala, j’ai vu qu’il n’était plus le même et j’ai donc essayé de le changer. J’ai essayé d’apporter quelque chose de plus. Alexis est toujours présent dans mon esprit, car c’est un joueur important ».


Quelle est l’importance d’un point de vue financier d’atteindre une place en Europe, quelle qu’elle soit, la saison prochaine ?

« C’est important, certes, mais pour moi, en tant qu’entraîneur, c’est important parce que je veux y arriver, parce que je pense à ce que nous avons accompli, aux sacrifices des joueurs, à l’envie, à la détermination, aux supporters. C’est pour tout ça que c’est primordial. Ensuite, effectivement, c’est aussi que c’est important pour le club ».


Contre l’Atalanta, en première mi-temps, la Roma était une équipe d’un certain type et en deuxième mi-temps, elle a beaucoup reculé. Je voulais comprendre si c’était son choix en vue de Milan, dans le sens où Milan est une autre équipe, très technique, très dangereuse et si l’idée était d’aller les affronter peut-être avec un peu de courage ou s’il y a le risque que de temps en temps la Roma s’abaisse, parce qu’elle le fait d’elle-même et non parce que l’entraîneur le lui demande.

30 décembre 2024

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