Ranieri : « je suis très heureux de l’égalisation à la dernière seconde ». | OneFootball

Claudio Ranieri s’est exprimé sur DAZN après le nul 2-2 obtenu à la dernière seconde sur la pelouse de Bologna.

Lorsque Dovbyk s’est approché, vous vous etes précipité vers lui : vouliez vous être physiquement proche du joueur avant qu’il tire le penalty ?

« Non, je voulais lui dire que c’était lui qui devait tirer le penalty, parce que Zalewski avait pris le ballon dans ses mains et je voulais que ce soit Artem qui le tir ».

Vous sentiez qu’il allait marquer ?

« Non, il est l’un des trois tireurs : Dybala, Paredes et lui. Puisque les 2 deux autres n’étaient plus sur le terrain, il était normal qu’il soit le tireur ».

C’était un point gagné avec beaucoup de souffrance. Dans l’ensemble, êtes-vous satisfait de cette équipe de la Roma ou la victoire à l’extérieur vous manque-t-elle vraiment ?

« Je pense qu’elle vous manque plus qu’à moi. Nous avons encore le temps jusqu’au 25 avril – dernier match à l’exterieur en Serie A NDLR -. Nous avons fait une bonne première mi-temps, où nous nous sommes créés plus d’occasions de but qu’eux. Ils se sont plaints du penalty sifflé pour nous en fin de match et je ne comprends pas pourquoi… Nous ne disons rien sur l’éventuel penalty de Saelemaekers en première mi-temps. Peut-être a-t-il été légèrement touché, et si le VAR n’a pas pris le relais, c’est parce que le jugement de l’arbitre a prévalu ».

« Quant au match, nous devions marquer le deuxième but, mais nous en avons pris deux en 5 minutes. Bologne a été très bon, avec même deux ou trois contre-attaques qui nous ont fait mal. À ce moment-là, la donne a changé. J’ai fait entré des joueurs plus frais parce qu’il fallait relancer le match et, au-delà du résultat – et je suis très heureux de l’égalisation à la dernière seconde – je suis heureux parce que ceux qui sont entrés, l’ont fait avec l’envie, avec la détermination que j’attendais ».

N’es-tu pas un peu contrarié ? Il manque un peu de cette maturité, de cette lecture des matchs qui permet de ne pas prendre de contre-attaques, comme celle où Dominguez passe deux joueurs.

« C’est vrai, Paredes a tenté de commettre une faute mais Dominguez était trop glissant. Félicitations à eux. C’est dommage, car c’est une bonne chose d’essayer de marquer le deuxième but, mais il ne faut pas donner ces contre-attaques. Contre la Lazio, nous avons très bien réussi à ne pas les affronter, et aujourd’hui, nous sommes retombés sur cet aspect du football que nous devons améliorer ».

Comment travaillez-vous, comment résolvez-vous le problème ?

« Nous devons être plus prudents en matière de mesures préventives. Quand on veut marquer des buts, on y va avec trop d’hommes, et il faut plutôt qu’il y ait les bons hommes sur les préventifs pour ne pas laisser l’adversaire recommencer. Autant nous en parlons et nous nous entraînons à ce sujet, autant nous l’oublions. Ce n’est qu’en travaillant que nous pouvons nous améliorer. ».

Avant le Napoli, il y a le Genoa et l’Udinese : est-ce des matchs où on peut récupérer des points ?

« Nous essayons de le faire à chaque match, parfois nous réussissons et parfois non. On a commencé avec un handicap mais l’équipe est là, l’envie de bien faire est là, et cela me donne beaucoup de conviction, beaucoup de détermination que j’essaie de transmettre à mes garçons ».