Ranieri : « je veux voir dans la dernière ligne droite ce que nous serons capables de faire ». | OneFootball

Claudio Ranieri s’est exprimé sur Sky Sport après la victoire 0-1 sur la pelouse d’Empoli lors de la 28ème journée de Serie A. 5ème victoire consécutive en Serie A !

On imagine votre peur lors de cette tête de dernière minute alors que le match était clairement entre les mains de la Roma, sauf au score avec ce seul but d’avance.

« Oui, je l’ai dit aux garçons, je suis une personne d’un certain âge et on ne peut pas me laisser sur mes gardes comme celà jusqu’à la fin. Nous avons créé beaucoup de choses et nous aurions dû clore le match, car ce sont des matchs où à la fin on fait match nul et on se demande alors pourquoi. Nous sommes venus ici humbles et déterminés, car nous savons que la deuxième partie de saison est difficile pour tout le monde : nous avons également vu en Europe combien d’équipes qui ont joué pendant la semaine ont ensuite « échoué » en championnat ».

« J’ai mis sur le terrain des garçons qui avaient faim de jouer, j’ai laissé de côté ceux qui ont peut-être beaucoup dépensé d’un point de vue nerveux jeudi. Maintenant, nous pouvons bien nous préparer pour le match à Bilbao ».

Soulé avait tellement faim qu’il ne lui a fallu que 22 secondes pour marquer.

« J’ai aimé toute l’équipe. Mais je vous ai entendu dire que « alors tu t’emballes », et c’est ce que je leur dis : je n’aime pas l’académie, j’aime le côté pratique. Bien jouer est une bonne chose, mais pour moi bien jouer signifie gagner des matchs, et quand il faut marquer des buts, il faut le faire ».

Par exemple, Shomurodov a eu deux occasions de but et la Roma en a eu d’autres : que manque-t-il, une pincée de méchanceté ?

« C’est un gars formidable, mais il n’a jamais marqué beaucoup de buts, donc je pense que tu as ça dans ton pedigree, ce que tu peux faire et ce que tu ne peux pas faire. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, parce qu’il était vraiment désolé. L’important est d’être au bon endroit au bon moment, et ensuite les buts viendront. Il a déjà résolu plusieurs matchs pour nous et il en résoudra d’autres ».

Comment va Celik, pensez-vous qu’il sera de retour jeudi ? Et avez-vous aimé la performance de Hummels ?

« J’ai beaucoup aimé Hummels. Nous évaluerons Celik demain ».

Combien de séances d’entraînement vous a-t-il fallu pour comprendre qu’il y avait aussi beaucoup de valeur technique dans cette équipe ?

« La valeur technique était là. L’important dans les premiers matchs, même ceux que nous avons perdus – et celui contre Tottenham était aussi important – c’était de redonner de l’enthousiasme et de l’estime de soi à ces gars, car ils avaient la qualité. L’équipe est bonne ».

« J’étais convaincu de pouvoir bien faire, honnetement. Quand cela arrive, je mets mon casque et je commence à travailler, et je veux que cela arrive aussi à mes joueurs. Je n’ai pas fait de tableaux, je n’ai rien dit, sauf que les chevaux pur-sang sont visibles sur la ligne droite. Et je veux voir ça, je veux voir dans la dernière ligne droite ce que nous serons capables de faire ».

Ce qui m’a impressionné ces dernières semaines, c’est l’inclusivité : aujourd’hui, vous avez reçu tellement de réponses de tant de joueurs qui n’ont pas l’habitude de jouer ensemble.

« C’est vrai, même lors du match contre Naples, j’ai fait certains changements, je les ai faits à Venise et à Parme… Les gars savent que je ne récompense personne, je veux voir qu’à l’entraînement ils font ce que je dis, ils le font à mille à l’heure, avec conviction, avec détermination. Il y a toujours matière à amélioration, car les plus petites choses sont aussi les plus difficiles à régler. Ils ont compris l’essentiel, mais il reste encore beaucoup à faire ».