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·16 octobre 2025
Raphaël Varane et Seko Fofana, deux ex Lensois pour deux extrêmes opposés à l’école

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·16 octobre 2025
Durant la formation de leurs jeunes espoirs, les clubs professionnels mettent un point d’honneur à ce que leur éducation scolaire se déroule au mieux. Car peu nombreux sont ceux qui pourront vivre, au moins un temps, du football (environ 18 %). Mais il est parfois difficile d’exfiltrer certains de leurs rêves pour les ramener à une certaine réalité.
C’était notamment le cas de l’ancien capitaine du RC Lens Seko Fofana, désormais à Rennes. Dans un sujet de L’Équipe, son professeur d’EPS et professeur principal en 4ᵉ, Adam Sahraoui, qui travaillait alors au collège Jean-Perrin — relié au Paris FC, où le milieu faisait ses premières armes — raconte : « C’était un cas difficile : il pouvait monter sur les tables, chanter en classe. S’il n’est pas allé loin en cours, on voyait déjà très bien qu’il était déterminé dans le foot. Lui, à l’entraînement, c’était le sérieux, le travail. Ces gamins sont dans un double projet, et ce n’est pas facile à gérer pour tous. »
Désormais à la Sorbonne, le professeur sait qu’il y a des cas différents. Il cite l’exemple de Raphaël Varane, connu pour avoir passé avec succès un bac ES alors qu’il avait fait ses débuts chez les pros avec le RC Lens et que le Real Madrid lui faisait déjà du pied. Mais selon lui, le champion du monde 2018, qui s’est toujours révélé très studieux, doit beaucoup à son environnement familial : « Si Raphaël Varane était bon en classe, c’est aussi parce que sa mère était prof. Il a hérité de cette culture scolaire. Chez les footeux, il y en a très peu qui pourraient être ingénieurs, tout simplement parce qu’ils ont dédié leur vie à autre chose. La manière dont Kylian Mbappé communique, c’est aussi une compétence, mais pas scolaire. Elle ne permet pas d’aller à l’ENA ou à Polytechnique. »
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