RC Lens – LOSC : Il quitte Bollaert 15 minutes avant le coup de sifflet final, Olivier Létang s’explique | OneFootball

Quitter le Stade Bollaert en plein match, c’est ce qu’a fait Olivier Létang samedi lors de la débâcle du LOSC (3-0) à Lens. Il s’est depuis expliqué, alors que son nom a été cité à plusieurs reprises au cours du week-end.

Le Derby du Nord est pour le RC Lens ! Voilà une phrase qui était rédigée à plusieurs reprises samedi, suite à la déroute du LOSC. Ses hommes, en déplacement au Stade Bollaert-Delelis dans le cadre de la cinquième journée de Ligue 1, ont été balayés (3-0) comme jamais ils ne l’avaient été au XXIᵉ siècle par leur plus grand rival (1982 pour la dernière occurrence).

Cette partie, certains ne l’ont pas vécue jusqu’à son terme. Certains supporters avaient sans doute éteint leur téléviseur, quand d’autres quittaient prématurément l’enceinte lensoise. Ce dernier cas correspond à Olivier Létang, qui mettait les voiles à quinze minutes (75′) de la fin du temps règlementaire. « On ignore pour quelle raison le patron des Dogues est parti », avouaient les équipes de RMC au coup de sifflet final, elles qui en avaient fait un grand sujet en cours de soirée. Le dirigeant lillois s’est depuis expliqué.

Le temps des explications

Muet depuis samedi, Olivier Létang est sorti du silence ces dernières heures. Il a, au travers d’un appel téléphonique, affirmé que la banderole réalisée et brandie à son encontre en tribunes –  « Suc*** du PSG, leader d’un club détesté, petit chien de la LFP, Létang modernes sont à gerber » – n’y était pour rien dans son départ précipité, et ce, au contraire du visage affiché par les Dogues.

« La raison, c’est que je n’ai pas aimé le comportement de nos joueurs. Nous n’avons pas disputé un derby. J’étais très agacé par cela », a-t-il lâché à nos confrères de la radio Ici Nord. Compétiteur dans l’âme, Olivier Létang a horreur de la défaite. Ce départ prématuré, privilégié à une sortie médiatique, l’atteste de nouveau. Il faut désormais vite se tourner vers l’Europe, et la réception des Norvégiens du SK Brann (jeudi, 18h45), pour un (premier) rebond attendu.