le11
·9 novembre 2024
In partnership with
Yahoo sportsle11
·9 novembre 2024
Au terme d’une prestation globalement décevante et où se sont succédé les erreurs individuelles en défense, le RC Lens a renversé Nantes (3-2) grâce à des entrants en vue et un Deiver Machado impactant. De 4 à 7, découvrez nos notes après cette rencontre de la 11e journée de Ligue 1.
S’il y a un bien un Lensois irréprochable, il ne peut être que Deiver Machado (7). Seul Sang et Or à surnager au sein d’un onze globalement amorphe, le Colombien a été dans tous les bons coups. Passeur décisif de l’égalisation qui relance la formation artésienne avec un centre en retrait parfait pour Hamzat Ojediran (2-2, 86′), il est déjà passeur pour David Pereira da Costa avant que ce dernier n’obtienne le penalty de l’ouverture du score (1-0, 21′). Défensivement, il a également éteint Mathis Abline et son intervention autoritaire mais parfaitement exécutée devant Kelvin Amian (8′) est un modèle défensif. En bref, un match complet, décisif et qui vient sauver les meubles pour le RC Lens.
Très poussif pendant 70 minutes, le RC Lens a été quelque peu relancé par ses entrants et notamment Hamzat Ojediran (non noté). Le Nigérian a ajouté de l’impact et de la verticalité dans un entrejeu qui s’est peu à peu essoufflé. Plein de personnalité, il est surtout à la réception du centre de Deiver Machado en étant parfaitement placé dans une zone libre en retrait et en concluant sereinement du plat du pied (2-2, 86′). De quoi relancer les Sang et Or avant de définitivement renverser la table à l’aube du temps additionnel (3-2, 90′).
D’ordinaires patrons défensifs, Facundo Medina (4) et Kevin Danso (4) ont bien failli mener le RC Lens à sa perte. S’ils ont, dans l’ensemble, été plutôt solides, ils ont tous deux successivement craqué et été fautifs sur les buts nantais. L’Argentin, après avoir dévissé lors de son face-à-face avec Lafont (32′), provoquait un penalty en ne maîtrisant par son intervention dans sa surface (1-1, 36′). Le second remettait lui en jeu Ignatius Ganago, hors-jeu, en manquant son contrôle. L’attaquant nantais en profitait pour lancer l’action du but de Nicolas Cozza face à une défense lensoise déséquilibrée et en retard (2-1, 71′).
Maxime Le Pihif/Icon Sport
Reste que l’Autrichien n’est pas le seul responsable sur le coup. Brice Samba (4), lui aussi habitué à être irréprochable, aurait clairement pu faire mieux sur la frappe axiale de Cozza. Sauf que l’international français, appelé jeudi par Didier Deschamps, manquait de réactivité pour se mettre au sol et ratait sa parade en touchant le ballon sans parvenir à le repousser. Si ce n’est pas une boulette à proprement parler, cette séquence entache toutefois un match durant lequel il n’aura pas été décisif lors des rares fois où les Nantais l’ont sollicité.
Titulaire dans un rôle différent de d’habitude, la faute à l’absence de réel point d’appui devant et donc à la nécessité pour lui de davantage dézoner et d’avoir plus de responsabilités offensives, Andy Diouf (4) a semblé manqué de repères et a finalement très peu pesé sur le sort de la rencontre. En phase défensive, il a récupéré peu de ballons et son pressing manqué et désorganisant complètement le bloc lensois (8′) a illustré sa fâcheuse tendance du soir à être à contre-temps. Offensivement, il a moins existé que de coutume dans ses projections et sa capacité de combinaison. Sa reprise de volée à bout portant aurait pu offrir une autre lecture à sa prestation, même celle-ci s’est écrasée sur le montant nantais (55′).
Samba (4) – Gradit (5), Danso (4), Medina (4) – Frankowski (5), Thomasson (5), El Aynaoui (4), Diouf (4), Machado (7) – Pereira da Costa (5), Labeau-Lascary (5)
Enzo PAILOT
Crédits photo : Maxime Le Pihif/Icon Sport