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·28 septembre 2024
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Aisément au-dessus de son adversaire en première période, le RC Lens s’en est remis à ses individualités pour masquer ses lacunes dans l’efficacité offensive contre Nice (0-0), ce samedi. De 4 à 7, découvrez nos notes après cette rencontre pour la 6e journée de Ligue 1.
Si le RC Lens a tenu son quatrième clean-sheet de la saison, il le doit beaucoup à Brice Samba (7). D’abord déterminant pour repousser le poteau la seule occasion niçoise du premier acte (27′), il s’est ensuite envolé comme un chat pour capter la belle tête niçoise (66′). Toujours rassurant, notamment dans les airs, le capitaine lensois s’est également distingué par sa qualité de jeu long qui a maintes fois amené le danger de l’autre côté du terrain (13′, 45+1, 54′, 83′). Autrement dit, difficile de faire prestation plus complète.
Les limites de la dimension prise par Abdukodir Khusanov (7) ne cessent d’être repoussées chaque week-end, au point que le jeune défenseur de 20 ans s’impose contre toute attente comme le patron de l’arrière-garde lensoise en ce début de saison. Il a tout simplement éteint Evann Guessand en lui faisant mordre la poussière au duel, malgré le mètre 88 de l’attaquant niçois. L’Ouzbek a remporté quatre de six duels en étant toujours plus solide et autoritaire au fil du match, à l’image de cette intervention monstrueuse dans sa propre surface qui a fait lever tout Bollaert (77′). Également modèle dans la couverture et la défense de sa propre surface – ce qui peut s’avérer parfois plus difficile dans son cas -, il aurait pu couronner le tout d’une tête victorieuse en toute fin de match si elle n’avait pas été repoussée sur la ligne (90+1′). En bref, patron.
Pour sa première titularisation, M’Bala Nzola (6) a marqué des points. S’il a symbolisé le manque d’efficacité offensive du RC Lens par des enchaînements manqués et des limites techniques apparentes (13′, 23′, 32′), l’attaquant angolais a fait parler son incroyable puissance et sa vélocité pour être un danger à la fois dans les grands espaces et dans la surface, à l’image de cette frappe déviée sur le poteau par un Marcin Bulka lui aussi dans un grand jour (10′). Impressionnant au duel, il offre aux Sang et Or la possibilité d’abuser du jeu long en conservant quasiment à chaque fois le ballon sur ces séquences de jeu. Et si le RC Lens peut regretter d’avoir manqué de réalisme, il peut remercier M’Bala Nzola de lui avoir offert tant de solutions pour s’en créer.
Baptiste Fernandez/Icon Sport
Préféré à Ruben Aguilar sur le côté droit, Przemyslaw Frankowski (4) a été un ton en-dessous de ses coéquipiers. Sans couler, le piston a été touché par un certain déchet technique, notamment sur ses centres (aucun réussi sur deux tentatives). Il a aussi été ponctuellement bousculé par un Jérémie Boga capable de le mettre au supplice, à l’image de ce festival où le Polonais est obligé de concéder un coup franc bien placé (53′).
Au contraire du remuant M’Bala Nzola, Wesley Saïd (4) a été bien plus discret et confirme son léger contre-coup après un tout début de saison flamboyant. Avec seulement 30 ballons touchés (plus faible total côté lensois) avant sa sortie (59′) pour un Rémy Labeau-Lascary plutôt en vue, l’attaquant franco-comorien a cruellement manqué d’influence sur le jeu du RC Lens et a souvent tergiversé quand il se retrouvait dans des situations intéressantes (2′, 50′). Il a lui aussi buté sur Marcin Bulka (12′) avant de réaliser une excellente intervention défensive dans sa surface devant Jérémie Boga (37′).
Samba (7) – Gradit (6), Khusanov (6), Medina (6) – Frankowski (4), Thomasson (6), Diouf (5), Machado (5) – Fulgini (5) – Nzola (6), Saïd (4)
Enzo PAILOT, à Lens
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport