Le 11
·22 décembre 2025
RC Lens : un Pandor héroïque insuffisant pour accrocher le Maroc d’un El Aynaoui brillant à la CAN

In partnership with
Yahoo sportsLe 11
·22 décembre 2025

Auteur d’une prestation irréprochable, avec un penalty arrêté et de multiples arrêts, Yannick Pandor a tout fait pour tenter d’accrocher le Maroc, ce dimanche soir, dans le match d’ouverture de la CAN 2025. En vain pour le gardien comorien prêté par le RC Lens, forcé de s’incliner face à la supériorité marocaine symbolisée par un Neil El Aynaoui au four et au moulin.
C’était un match d’ouverture aux accents sang et or. Trois anciens Lensois – dont un appartenant toujours au RC Lens – figuraient dans les onze de départ marocain et comorien. Et tous se sont montrés à leur avantage. Longtemps, Yannick Pandor a bien cru être le grand bonhomme de l’exploit des Cœlacanthes. Car si les Comores n’ont craqué qu’au bout de 55 minutes – sur une puissante frappe de Brahim Diaz sur laquelle ne pouvait rien le gardien de 24 ans (1-0, 55′), de même que sur cette sublimissime bicyclette d’Ayoub El Kaabi (2-0, 74′) -, elles le doivent en grande partie à leur portier.
Car tout aurait pu tourner au vinaigre au bout d’une dizaine de minutes sans le penalty arrêté par le gardien prêté par le RC Lens (aux Francs Borains, D2 belge), qui se détendait bien sur sa droite pour écœurer Soufiane Rahimi (11′). Auteur de cinq arrêts au total, dont cette impressionnante double parade pour garder espoir (63′), Yannick Pandor ne suffisait pas. Quand bien même Ismaël Boura, lui aussi formé au RC Lens (2014-2023) et aujourd’hui très performant à Troyes, se défendait tant bien que mal sur son côté gauche face à Brahim Diaz.
Plus que le buteur madrilène, le Maroc a surtout pu compter sur un Neil El Aynaoui de gala. Pour le premier match de sa carrière en CAN, l’ancien Lensois (2023-2025) a excellé dans tous les compartiments du jeu. Formidable harceleur au contre-pressing pour favoriser la récupération rapide et haute du ballon, le milieu de la Roma a aussi été la source de dynamisme principale de l’entrejeu marocain, même lorsque les Lions de l’Atlas en manquaient cruellement en première période. De quoi asseoir son statut de titulaire et augurer de beaux jours devant lui avant le choc face au Mali de Mamadou Sangaré, vendredi.
Crédits photo : Icon Sport









































