Real Madrid - Arsenal : le gros message d'une star des Gunners à ses coéquipiers | OneFootball

Arsenal jouera sa saison demain soir à Santiago Bernabéu en quart de finale retour de la Ligue des champions contre le Real Madrid (3-0). 16 ans après sa dernière demi-finale de C1, le club londonien aspire à retrouver soit Aston Villa soit le PSG. Mais rien n’est encore fait, et encore moins face à la Maison Blanche.

Demain soir (21h), le Real Madrid tentera de réaliser un nouvel exploit monumental en Ligue des champions. Largement battue par Arsenal (3-0) il y a une semaine, la Maison Blanche voudra enflammer Santiago Bernabéu pour faire craquer les Gunners. Un match retour houleux et difficile auquel s'attend Mikel Merino : « Il peut se passer mille choses sur un terrain de football, et c'est pourquoi nous les respectons tant. Je n'en ai pas parlé à mes coéquipiers. Ils le savent, car ce sont déjà arrivés les années précédentes, notamment en Ligue des champions. Ce sera un match magnifique et important ; en tant que vétéran, j'essaierai d'apporter mon expérience, mais mes coéquipiers sont plutôt sereins » a-t-il déclaré dans l'émission El Partidazo de COPE.

Celui qui a marqué le troisième but à l'aller a fait part de ses expériences précédentes au Santiago Bernabéu : « Personnellement, j'ai vécu des expériences au Santiago Bernabéu, des bonnes et des mauvaises. J'ai eu des buts marqués contre moi en début de match, puis ça n'a pas continué ; j'ai eu des buts marqués contre moi à la 75e minute, puis ils ont failli revenir, mais sans succès… Ca m'est arrivé. L'aura que le Real Madrid a suscitée dans le monde avec ses remontées est due au fait qu'il les a réalisées ; la répercussion est méritée... Tout ce bruit est naturel quand il s'agit de Madrid et du Bernabéu. Le Real Madrid est-il capable de revenir au score ? Ils l'ont déjà fait, et nous abordons le match avec l'esprit ouvert. Nous avons connu des moments très difficiles dans le football. »

Merino reste très méfiant

Pour l’Espagnol, il sera important pour son équipe de garder les mêmes valeurs qu’à l’aller : «La mentalité est d'être courageux, d'être Arsenal et de rester fidèle à notre système. Dans n'importe quelle rencontre, l'aspect psychologique est important, et à Madrid, encore plus en raison de tout ce qui se cache derrière. Mais l'équipe est préparée (au cas où Madrid marquerait tôt). Nous devons nous adapter à tout et rester concentrés. Mentalement, nous travaillons dur tous les jours. L'entraîneur nous met dans des situations stressantes et nous prépare à tout type de match. C'est un match ouvert, nous allons jouer de notre mieux et voir où le ballon nous mène. Plus vous êtes concentré sur votre jeu, mieux c'est. Le Real Madrid est une équipe qui ne surprend personne par la qualité de ses performances à tous les niveaux. Au match aller, ils sont venus dans un stade très difficile où nous étions très bien entraînés, ce qui les a empêchés d'exploiter pleinement leurs atouts. »

Il a ensuite poursuivi : « Nous avons un respect absolu pour le Real Madrid et savons que nous nous dirigeons vers un terrain très difficile. Avec confiance, respect et beaucoup d'envie, nous essaierons de donner le meilleur de nous-mêmes » a-t-il expliqué avant de revenir sur le match aller : « J'avais l'impression d'avoir terminé le match très fatigué, car j'avais couru comme un fou. Les chiffres sont souvent très relatifs, et il faut les analyser plus en détail. En tant qu'entraîneur, je disais que courir trop, c'est mauvais signe, car on risque de courir après le ballon. C'est le résultat qui compte vraiment, et on cherche des réponses grâce aux données, mais il ne faut pas y accorder trop d'importance. »

Un repositionnement en 9 qui marche

Le champion d’Europe 2024 a aussi été interrogé sur son repositionnement en tant que numéro neuf : « La première fois que j'en ai entendu parler, c'était parce que mes amis m'envoyaient des messages pour me le demander sur les réseaux sociaux, et je l'ai pris pour une blague. Puis, le matin du match contre Leicester, ils ont évoqué la possibilité de jouer comme un faux 9 avec mes caractéristiques. J'ai dit que pour l'équipe, je ferais tout ce qui était nécessaire et que je ferais de mon mieux. J'ai joué 20 minutes à ce poste et j'ai marqué deux buts, donc ce jour-là, j'étais condamné. Mais depuis, les choses se sont améliorées. Le coach croit en moi et en mes caractéristiques ; si on les adapte au poste, je suis convaincu qu'on peut être performant et aider l'équipe. La première fois, j'ai eu beaucoup de mal ; tout semblait très différent, et je n'arrivais pas à trouver mes coéquipiers ni mes adversaires. Ce fut une saison spéciale, non seulement pour les buts, mais aussi pour avoir pu profiter d'un poste différent, un poste que je n'avais jamais connu auparavant dans ma carrière. J'ai l'impression d'être performant. »

Enfin, il a conclu en encensant Rodrygo, dont il se méfie tout particulièrement : « Ce sont tous des joueurs de haut niveau, je les adore tous, mais celui que je préfère, et avec qui j'ai déjà dit que j'aimerais jouer, c'est Rodrygo. Il est très bon techniquement, il joue très bien entre les lignes, il se déplace bien dans les espaces… J'aime beaucoup le regarder jouer. C'est un profil que tout milieu de terrain aimerait avoir. »

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